Dans son bulletin des risques à l’export, l’assureur-crédit international prévoit un ralentissement de la croissance du PIB, qui devrait se situer à 2% en 2019 après 2,9% en 2018.

Pour les défaillances des entreprises marocaines, les analystes d’Euler Hermès anticipent une augmentation de 3% en 2019.

Selon eux, une nouvelle détérioration du comportement en termes de paiement aura probablement lieu. En effet, le délai moyen de paiement (DSO) devrait s'allonger et dépasser le moyenne des 84 jours enregistrée en 2018.

Néanmoins, il convient de noter que, dans son dernier rapport sur les risques-pays publié au titre du premier trimestre 2019, Euler Hermès a maintenu la note B pour le Maroc, soit un risque « faible », selon sa grille d’évaluation.

L’assureur-crédit souligne par ailleurs que l'une des principales déceptions cette année provenait de la production agricole (-4,8%) en raison de faibles pluies.

Au niveau international, le principal facteur impactant la faible croissance du Maroc est la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. 

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D’après les analystes, cette guerre a soudainement franchi un nouveau seuil, avec la mise en œuvre de nouveaux tarifs par l’administration américaine et a déjà eu un impact sur le Maroc.

Comparativement aux prévisions précédentes, une croissance des exportations plus faible devrait réduire d'environ 1 point de base la croissance du PIB.

Euler Hermès indique que ces facteurs ne sont les seuls à expliquer cette faible croissance du Royaume. L’assureur rappelle que le premier trimestre de 2018 était déjà un trimestre très moyen avec une croissance de la consommation inhabituellement faible.