La situation en Libye confirme les craintes du Maroc
Les armes se déversent en Libye, au profit des deux camps rivaux. La situation humanitaire et les combats, les destructions à Tripoli, le nombre de morts et de blessés, tout cela confirme malheureusement les craintes du Maroc. Le risque de guerre civile, de chaos, de résurgence des forces terroristes, est très élevé.
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k. kh.
Le 21 mai 2019 à 15h50
Modifié le 11 avril 2021 à 2h42Les armes se déversent en Libye, au profit des deux camps rivaux. La situation humanitaire et les combats, les destructions à Tripoli, le nombre de morts et de blessés, tout cela confirme malheureusement les craintes du Maroc. Le risque de guerre civile, de chaos, de résurgence des forces terroristes, est très élevé.
Malgré un embargo de l'ONU, les armes continuent d'affluer vers les deux camps rivaux en Libye, où l'assaut des troupes du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli risque plus que jamais de virer à la guerre par procuration entre puissances régionales.
M. Haftar, l'homme fort de la province orientale, est soutenu notamment par les Emirats arabes unis et l'Egypte. A l'inverse, la Turquie et le Qatar lui sont hostiles et appuient les forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli.
Le 4 avril, après avoir gagné des positions dans le sud libyen, Khalifa Haftar a lancé un assaut en direction de Tripoli, avec l'espoir d'une conquête rapide de la capitale. Mais ses troupes se sont heurtées à une résistance plus farouche que prévue des forces pro-GNA, aidées par divers groupes armés de l'Ouest.
Depuis, les positions militaires sont figées aux portes de la capitale, où des combats d'intensité modérée persistent en banlieue sud.
Dans le même temps, les renforts humains continuent d'arriver des deux côtés, de même que les livraisons d'armes. Celles-ci se font d'habitude discrètes, en raison de l'embargo sur les armes imposé par l'ONU depuis la révolte de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi.
Mais les forces du GNA ont brisé un tabou samedi 18 mai en annonçant avoir reçu des "blindés, des munitions et des armes qualitatives".
Arms flow into #Libya became much more brazen this weekend, with GNA boasting of new arms from #Turkey in #Tripoli. All sides get foreign help, but openly flouting UN arms embargo is obviously more problematic for GNA because the UN appointed it & backs it https://t.co/XpHhgd9R3b
— James Wheeler (@wheelertweets) 20 mai 2019
Si elles n'ont pas précisé le pays d'origine, elles ont publié des photos de dizaines de blindés turcs BMC Kirpi sur le quai du port de Tripoli.
En consultant les sites de navigation maritime, on peut identifier le navire battant pavillon moldave qui les transportait, parti de Turquie et propriété d'une compagnie turque.
Vidéo de civils conduisant le BMC Kirpi reçue aujourd'hui de la Turquie (vue interne) au terroriste de #Libya (#ISIS) par le gouvernement basé à l'ONU #Tripoli #Haftar #LNA #gna #MSI2019 #FriendsMW #G2ARMY #paris #france #EmmanuelMacron pic.twitter.com/lO2xjFM4w5
— Jonah Cesar (@cesar_jonah) 19 mai 2019
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k. kh.
Le 21 mai 2019 à 15h50
Modifié 11 avril 2021 à 2h42