Débat: Les perspectives 2019 du Maroc et du monde entre optimisme et pessimisme
Frederic Louat, Abdou Diop et El Mehdi Fakir ont partagé leurs prévisions d’évolution de la conjoncture socioéconomique au Maroc, en Afrique et dans le monde lors d’un débat organisé par la fondation Attijariwafa bank.
Débat: Les perspectives 2019 du Maroc et du monde entre optimisme et pessimisme
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admin
Le 2 février 2019 à 10h44
Modifié 11 avril 2021 à 2h51Frederic Louat, Abdou Diop et El Mehdi Fakir ont partagé leurs prévisions d’évolution de la conjoncture socioéconomique au Maroc, en Afrique et dans le monde lors d’un débat organisé par la fondation Attijariwafa bank.
Le cycle de conférences « Echanger pour mieux comprendre » de la Fondation Attijariwafa bank a repris avec un premier débat en 2019, organisé le 31 janvier sous le thème « Le monde, l’Afrique, le Maroc : quelles perspectives pour 2019 ? ».
Trois intervenants ont mis un coup de projecteur sur la conjoncture économique mondiale et sur les défis à relever dans les prochains mois par les pays africains et le Maroc en particulier : Frederic Louat, DG du cabinet Riser Maghreb, Abdou Diop, Managing Partner du cabinet Mazars Audit & Conseil, et El Mehdi Fakir, Economiste et Senior Consultant en Stratégie & Risk Management.
Ces intervenants étaient partagés entre optimisme et pessimisme.
Pour M. Louat, « la croissance mondiale est en train de décélérer et les risques à la baisse sont plus importants que les risques à la hausse. De plus, certains risques identifiés il y a 9 mois, se sont matérialisés aujourd’hui pour devenir des tendances ».
Selon lui, les risques majeurs susceptibles d’impacter l’économie mondiale dans les prochains mois sont multiples : le protectionnisme qui se concrétise et se généralise, les incertitudes géopolitiques et la montée du populisme qui, paradoxalement, pourrait être bénéfique à la conjoncture à court terme, dans la mesure où elle peut se traduire par une relance budgétaire, sous la pression populaire.
A l’opposée, M. Diop, a fait preuve d’optimisme, notamment pour les perspectives régionales. Selon lui, l’Afrique a évolué vers plus de maturité, sur plusieurs plans. Les résultats des dernières élections confirment l’évolution positive de la gouvernance, et la reprise des cours des matières premières devrait conduire à une reprise économique. De même, les guerres civiles et ethniques sont de moins en moins nombreuses.
Abdou Diop a insisté sur trois aspects déterminants pour l’avenir de l’Afrique : la jeunesse africaine, l’éducation et l’intégration régionale. « Nous ne pouvons pas avancer sans l’intégration régionale. Nous ne pouvons pas avoir 10 hubs dans le continent. Nous devons raisonner Régional. Chaque pays doit se spécialiser dans des secteurs particuliers. Ainsi, nous serons armés pour la Zone de Libre Echange Continentale ».
M. Fakir a, lui, rappelé la nécessité pour l’Afrique et le Maroc de prendre en considération les aspirations des citoyens et de définir des modèles de développement inclusifs. « L’Afrique est en train de payer cher sa politique qui a omis le facteur sociétal. Les vrais défis pour le continent, y compris le Maroc, sont la répartition de la richesse et l’Education. Les décideurs africains doivent être à l’écoute des aspirations de leurs citoyens et imaginer des modèles de développement basés sur l’inclusion sociale et la répartition équitable des richesses produites».
Voici la vidéo de retransmission de la conférence débat :
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