Le nouveau patron des patrons croit dur comme fer en la capacité du secteur privé à "apporter des solutions et jouer son rôle de vecteur de développement accéléré".

Sa priorité? Travailler sur le volet structurel de l’entreprise au cours des 2 prochaines années. "Il faut obtenir des résultats rapides, aussi bien pour le privé que pour le gouvernement. Cela nécessite une relation de confiance, et la confiance a besoin d’actions pour se nourrir".

Salaheddine Mezouar a également appelé à l’unité au sein du patronat afin de redonner au secteur privé la place qu’il mérite: "Pour s’affirmer davantage, l’entreprise marocaine doit avoir confiance en son organisation. La CGEM, qui a aujourd’hui 70 ans, a toujours été portée par des femmes et des hommes qui ont milité pour construire un secteur privé fort, tout en accompagnant les politiques publiques".

Sur ce dernier point, Mezouar confirme le lancement d’un "processus d’ajustement avec l’action gouvernementale". L’objectif étant de "corriger rapidement nos insuffisances, dans notre regard, dans notre approche,… car le nouveau monde est déjà là".

La place de l’entreprise marocaine, dans un échiquier international en constante évolution, figure également en bonne place dans l’agenda du président de la CGEM. "Il ne faut pas se disperser. Dans le contexte mondial que nous vivons aujourd’hui, aussi bien en termes d’opportunités que de menaces, notre pays doit être fort, car il n’y a pas de place pour les faibles et les perdants dans l’amère réalité du monde actuel".

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