Forte hausse du déficit budgétaire à fin juin (estimations)
Intervenant devant les deux commissions parlementaires des finances ce jeudi 19 juillet, Mohamed Boussaid a fait un point sur l'exécution du budget 2018 au terme du premier semestre. Le déficit budgétaire s'est creusé de 66% avec une hausse de 8 milliards de DH.
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Reda Berrada
Le 19 juillet 2018 à 21h50
Modifié 11 avril 2021 à 2h47Intervenant devant les deux commissions parlementaires des finances ce jeudi 19 juillet, Mohamed Boussaid a fait un point sur l'exécution du budget 2018 au terme du premier semestre. Le déficit budgétaire s'est creusé de 66% avec une hausse de 8 milliards de DH.
Le contexte national et international est morose. Le 1er semestre a été marqué par un retour de l'attentisme dans les milieux d'affaires, ainsi qu'un électroencéphalogramme plat dans le domaine de l'investissement et du crédit.
Le bilan d'exécution de la loi de finances en ce premier semestre 2018 surprend, malgré un important creusement du déficit. En gros, les finances publiques s'en tirent mieux que ce qu'on pouvait craindre. Selon nos sources, les recettes fiscales remontent après la forte baisse des recettes de l'IS constatée fin mars.
Mohamed Boussaid a exposé les principaux chiffres de ce premier semestre vu sous l'angle des finances publiques. Voici les chiffres les plus significatifs:
-Les recettes ordinaires:
*S1 de 2018: 113,4 MMDH.
*S1 de 2017: 115,0 MMDH (-1,5 MMDH).
-Les recettes fiscales: + 785 MDH.
-IS: -3,36 MMDH.
-TVA: + 2 MMDH.
-IR: + 1 MMDH.
-Droits de douane: + 723 MDH.
-Recettes nos fiscales: -1,9 MMDH.
-Dons du Golfe: - 920 MDH.
-Au total, les recettes sont en recul de 1,5 MMDH à la fin du premier semestre.
-Le déficit budgétaire accuse une hausse de 8 MMDH, passant de 12,2 MMDH à 20,2 MMDH. Les dépenses ordinaires se sont accrues de 3,8 MMDH notamment sous l'effet des transferts aux établissements et entreprises publics (EEP). Les émissions au titre des investissements ont augmenté de 1,7 MMDH.
-Au terme de l'année 2018, le déficit du compte courant de la balance des paiements devrait se situer à 4% du PIB, après 2,1% en 2015 et 3,6% en 2017. En cause: le creusement du déficit budgétaire notamment sous l'effet de la facture énergétique et le tarissement des dons du Golfe.
La présentation de Mohamed Boussaid peut être consultée ici.
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