Abbas défend à l'ONU la création d'un Etat palestinien
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Le 20 février 2018 à 16h00
Modifié 20 février 2018 à 16h00Le président palestinien Mahmoud Abbas prononce mardi 20 férvier une rare allocution devant le Conseil de sécurité pour rejeter une médiation unique des Etats-Unis dans le processus de paix et appeler à une reconnaissance de la Palestine comme Etat membre de l'ONU.
Son "face-à-face" avec l'ambassadrice américaine Nikki Haley sera "intéressant", notent des diplomates. Pour l'occasion, Jared Kushner, gendre du président Donald Trump et au rôle d'intermédiaire au Moyen-Orient, a fait le déplacement à New York pour assister à la réunion du Conseil de sécurité qui a débuté peu après 15H00 GMT.
Fin janvier, Nikki Haley avait accusé Mahmoud Abbas de manquer de courage: "Nous n'allons pas courir après une gouvernance palestinienne qui n'a pas ce qu'il faut pour parvenir à la paix". "Pour obtenir des résultats historiques, nous avons besoin de dirigeants courageux", avait-elle ajouté.
Le président palestinien est déjà intervenu au Conseil de sécurité en 2008 et 2009.
Il mentionnera "sans doute" son souhait d'une reconnaissance de la Palestine à l'ONU, selon des diplomates. Mais il devrait surtout réclamer "une démarche collective du Conseil de sécurité".
Selon des responsables palestiniens, Mahmoud Abbas devait appeler à des négociations avec Israël dans un cadre élargi et pas sous l'égide principale des Etats-Unis. Et dénoncer à nouveau la décision américaine de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël.
"Nous pourrons accepter différents formats" pour ces négociations, a affirmé Nasser al-Qudwa, l'un de ces responsables. Elles pourraient avoir lieu sous l'égide du groupe dit des P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité: Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni), ou bien du P5+1 (les mêmes, plus l'Allemagne), ou bien un "Quartette élargi", ou encore une conférence internationale de paix", a-t-il détaillé.
La Palestine est depuis 2012 "Etat observateur non membre" de l'ONU, ce qui lui a permis d'intégrer des agences onusiennes et de rejoindre la Cour pénale internationale (CPI). Mais elle n'est toujours pas un membre à part entière des Nations unies, même si elle est reconnue par plus de 130 pays.
Un statut de membre passe par une recommandation du Conseil de sécurité à l'Assemblée générale de l'ONU, sans veto des Etats-Unis, premier soutien d'Israël.
M. Abbas rejette une médiation unique de l'administration américaine depuis la reconnaissance par le président Donald Trump fin 2017 de Jérusalem comme capitale d'Israël.
(Avec AFP)
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