L’ordre du jour de cette session comportait deux points seulement dont l’un consacré au prêt accordé il y a quelques jours par la Banque mondiale à la commune de Casablanca, d’un montant de 172 millions d’euros (environ 2 milliards de DH), remboursable sur 25 ans avec un délai de grâce de 7 ans.

"Puisqu’il s’agit d’une nouvelle expérience pour nous, nous avons décidé de créer une unité dédiée à la gestion de ce programme et il a été convenu de la confier à Casa Prestations", précise M. Omari.  

Une décision votée à la majorité par les élus de la ville.

En contrepartie, la commune versera annuellement 1 MDH [comme plafond] à Casa Prestations pour "couvrir les frais de gestion".

Une commission de suivi composée d’élus, d’un haut cadre de la commune et d’un représentant de la Wilaya sera également mise en place. Elle établira un rapport annuel  sur le déploiement de ce prêt.

Certaines voix se sont élevées contre le choix de la SDL.

"Pourquoi Casa prestations et pas une autre ? Elle gère le marché de gros des fruits et légumes et celui des volailles, les abattoirs, le nettoiement et là vous lui confiez presque 2 milliards de DH!", a lancé l’istiqlalien Lhoucine Nasrollah, président de la commission de l’urbanisme.

Nasrollah est connu pour ses positions virulentes à l’égard de toutes les sociétés de développement local, notamment sur leur "opacité", comme il ne cesse de la répéter.

Pour y palier, la commune organisera une  journée d’informations sur les SDL en mars prochain.