Dans le cadre d’une mise au point, en réponse à des informations diffusées sur les réseaux sociaux ainsi que les allégations relayées par certains avocats, la direction de la prison locale Aïn Sebaâ 1 a indiqué que le détenu (N.A) du troisième groupe (3 prisonniers) a déposé, le 20 septembre, un préavis indiquant qu'il a entamé une grève de la faim.

Selon ce dernier, les raisons sont indépendantes des conditions de sa détention dans l'établissement.

Les prisonniers (R.A) et (M.J), arrêtés également suite aux événements d'Al Hoceima, ont fait savoir, le 25 septembre, par voie orale à la direction qu’ils ont entamé une grève de la faim en raison de l’affaire à l'origine de leur détention.

Un communiqué de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion affirme que "les prisonniers qui accompagnent Nasser Zefzafi prennent leurs repas présentés par l'établissement ou fournis par leurs familles."

Un deuxième groupe de 31 prisonniers "consomme des denrées alimentaires diversifiées et pouvant être stockées, qu’ils reçoivent lors des visites familiales successives", ajoute la même source. Aucun d'entre eux n'a présenté de préavis pour participer à la grève de la faim, de même que les examens de la pression artérielle, du taux de la glycémie et du poids "contredisent clairement le fait que ces personnes sont en grève de la faim".

(Avec MAP)