Coup de tonnerre en Tunisie où le pays célèbre ce dimanche 13 aout, la Fête de la femme.

Le Chef de l'Etat a promis de trouver une formule pour assurer l'égalité dans l'héritage, conformément à la Constitution tunisienne qui garantit l'égalité totale entre les hommes et les femmes.

BCE a constitué une commission chargée de travailler sur cette question. La commission est exclusivement composée de libéraux.

BCE a déclaré que la Tunisie est en train de montrer qu'il n'y a pas de contradiction entre Islam et démocratie. 

La porte-parole de la présidence tunisienne, Saïda Garrache, a indiqué que 62% des femmes dans le secteur agricole travaillent dans des parcelles ou des exploitations inscrites au nom de leur père, mari, frère... sans percevoir la moindre rémunération. 6,6% seulement des femmes en milieu rural arrivent à investir dans l'agriculture. Et ceci parce que n'ayant pas de terres à leur nom, elles ne peuvent contracter de crédits bancaires. Elle ajoute que sans indépendance économique, il n'y aura pas d'égalité hommes-femmes.

Les premières réactions du parti Ennahdha, partenaire au pouvoir du parti du président, sont réticentes, pour le moins. Abdellatif Mekki, l'un des dirigeants du parti islamiste, a déclaré qu'il s'agit d'une question d'une "grande gravité" à laquelle il allait s'opposer. De son côté, Abdelfattah Mourou, vice-président d'Ennahdha et du parlement, a déclaré qu'il se prononcera lorsqu'il y aura un projet de loi présenté à l'Assemblée.

Voici le discours qu'il a prononcé à cette occasion: