Al Hoceima: Madrid demande du “dialogue” et juge que le Maroc répond aux demandes exprimées
Dans une première réaction aux protestations d’Al Hoceima, le numéro deux de la diplomatie espagnole Ildefonso Castro indique que le gouvernement espagnol "demande toujours le dialogue et le respect de la loi" jugeant que Rabat tente de répondre aux revendications exprimées.
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Jamal Amiar
Le 1 juin 2017 à 20h50
Modifié 11 avril 2021 à 2h41Dans une première réaction aux protestations d’Al Hoceima, le numéro deux de la diplomatie espagnole Ildefonso Castro indique que le gouvernement espagnol "demande toujours le dialogue et le respect de la loi" jugeant que Rabat tente de répondre aux revendications exprimées.
Devant la commission des affaires étrangères du congrès espagnol, le secrétaire d’Etat Castro a ajouté que "ce que nous demandons toujours à toutes les parties, c’est le dialogue, le respect de la loi et des règles de l’Etat de droit". "Ce qui se passe dans le Rif est une expression de revendications socio-économiques", a-t-il ajouté selon Europa Press.
Le numéro deux de la diplomatie du gouvernement Rajoy a assuré que "l’exécutif suit avec attention la situation, comme toute situation dans un lieu si proche de l’Espagne, qui s’est aggravée depuis le 18 mai dernier et qui s’est étendue à d’autres endroits de la région". Le secrétaire d’Etat répondait notamment à des questions de députés d’Unidos Podemos, ERC, Ciudadanos et du PSOE.
Castro a également indiqué que "malgré quelques problèmes internes, le Maroc est un modèle de stabilité dans la zone, et qui a su réformer sa constitution et faire des progrès dans de nombreux domaines". Castro a rappelé à ses interlocuteurs que "la zone est prioritaire pour la coopération espagnole qui y a investi 28 M d’euros (environ 300 MDH) entre 2014 et 2016".
Des élus espagnols ont rappelé "les dettes historiques" de l’Espagne envers la région, d’autres ont rappelé un passé tumultueux depuis les événements de 1958-59, jusqu’aux révoltes de 1984, 1987 et les cinq morts dans l’incendie d’une agence bancaire du 20 février 2011. Joan Rada, un élu catalan, a rappelé que "nombre des nouveaux Catalans sont originaires du Rif".
Quant à l’élu du PSOE Ignacio Sanchez-Amor, il a jugé "délicat que soit apparu dans la presse le nom de l’Espagne comme lieu d’élaboration d’un plan de déstabilisation, cela pouvant créer des tensions avec le Maroc, bien que l’Espagne n’ait rien à voir avec cela".
Pour l’élu Ciudadanos Fernando Maura, "de tels événements sont un rappel de l’importance de la stabilité dans des pays si proches de nos frontières".
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