Dimanche prochain, probable confirmation de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO
Lors du prochain 51ème sommet de la CEDEAO qui se tiendra le 4 juin à Monrovia (Liberia), le Maroc sera fixé sur sa demande d’adhésion au marché économique ouest-africain. Selon une source de très haut niveau impliquée dans le processus, le Royaume rejoindra cet espace de 300 millions d’habitants avec des horizons économiques qui prendront le relais d’une UMA mort-née.
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Samir El Ouardighi
Le 31 mai 2017 à 14h40
Modifié 31 mai 2017 à 14h40Lors du prochain 51ème sommet de la CEDEAO qui se tiendra le 4 juin à Monrovia (Liberia), le Maroc sera fixé sur sa demande d’adhésion au marché économique ouest-africain. Selon une source de très haut niveau impliquée dans le processus, le Royaume rejoindra cet espace de 300 millions d’habitants avec des horizons économiques qui prendront le relais d’une UMA mort-née.
Après avoir réintégré l’Union Africaine en janvier 2017 et déposé sa demande d’adhésion le 24 février dernier, le Maroc devrait devenir dimanche prochain le 16ème membre de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.
Une perspective que nous confirme, sous couvert d’anonymat, une source de haut niveau, impliquée dans le processus et qui a rencontré récemment plusieurs délégués des Chefs d’Etat ouest-africains qui devront se prononcer pour la 1ère fois sur l’acceptation en leur sein d’un pays d’Afrique du Nord.
"Je suis extrêmement confiant car tout laisse à penser que notre inclusion dans ce marché se précise de plus en plus".
"Plusieurs pays sont d’ores et déjà d’accord pour soutenir notre candidature même s’il y a ceux qui hésitent encore. Ils ne sont pas contre le principe d’accepter la présence du Maroc dans la CEDEAO mais s’interrogent sur l’évaluation de l’impact marocain sur leurs économies.
"Ce n’est pas de l’inquiétude mais ces pays veulent des assurances car ils considèrent qu’avec l’ouverture de la CEDEAO aux produits marocains, ces derniers peuvent concurrencer les leurs", explique notre interlocuteur.
Selon lui, il est très difficile de connaître à l’avance les résultats du 4 juin prochain mais la dynamique africaine du Maroc ne laisse pas les 15 membres du marché ouest-africain indifférents.
"Ces dernières semaines, plusieurs délégations originaires de cette région ont été reçues au Maroc et fait preuve d’une très grande ouverture sur la future place du Royaume dans la CEDEAO. Pour elles, l’avenir économique de l’Afrique sans le Maroc est un non-sens", rapporte notre source.
A la question de savoir si le marché ouest-africain de 300 millions d’habitants pourrait remplacer celui de l’Union du Maghreb Arabe qui n’a jamais décollé, il répond que le Maroc n’est pas dans cette configuration car il fait partie à la fois du grand Maghreb, du monde arabo-musulman et de l’Afrique.
"Les fruits de notre diplomatie continentale sont déjà là mais l’évaluation en termes de gains de points de PIB est, pour l’instant, difficile à évaluer. Il est cependant sûr que notre adhésion dans cet espace économique constitue une nouvelle architecture qui bénéficiera au Maroc et aux autres membres.
"A l’image du sommet d’Addis Abeba, celui de Monrovia devrait être celui du Maroc", prédit celui qui a activement participé à cette adhésion et qui sera certainement présent au Libéria dimanche 4 juin.
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