Région TTAH: ce que dit Laftit aux élus
A Nador et Al Hoceima, le ministre de l'Intérieur a affirmé que l'Etat considère le développement de l’ensemble de cette région comme "une priorité stratégique et non comme une réaction conjoncturelle à une situation définie". En d'autres termes, les projets n'arrivent pas en réaction aux protestations.
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admin
Le 26 mai 2017 à 10h48
Modifié 26 mai 2017 à 10h48A Nador et Al Hoceima, le ministre de l'Intérieur a affirmé que l'Etat considère le développement de l’ensemble de cette région comme "une priorité stratégique et non comme une réaction conjoncturelle à une situation définie". En d'autres termes, les projets n'arrivent pas en réaction aux protestations.
Le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, a tenu, mercredi et jeudi (24-25 mai) des réunions à Driouch, Nador et Al Hoceima avec les responsables locaux, les élus et les acteurs de la société civile.
A Nador, le ministre a affirmé que l'Etat considère le développement de l’ensemble de cette région comme "une priorité stratégique et non comme une réaction conjoncturelle à une situation définie".
Rappelant la récente visite d’une délégation ministérielle à Al Hoceima, M. Laftit a indiqué que d’autres déplacements sont prévus dans plusieurs provinces du Royaume "pour écouter les attentes des citoyens".
M. Laftit a appelé les autorités territoriales à promouvoir une politique de proximité à l'égard des revendications des citoyens et de leurs préoccupations et à favoriser la culture du dialogue, dans le cadre du nouveau concept de l’autorité.
Au cours de cette réunion, les participants ont fait part des grandes préoccupations de la population, liées notamment aux secteurs vitaux comme la santé, l’enseignement, l’emploi et l’investissement.
M. Laftit avait tenu dans la journée de mercredi 24 mai une rencontre similaire à Driouch avec les élus et les représentants des autorités locales et de la société civile de cette province.
Militarisation: Le Dahir qui fait polémique
Jeudi 25 mai, le ministre de l'Intérieur a rejeté les allégations au sujet de la militarisation de la province d'Al Hoceima, réaffirmant que le Dahir de 1958, qui définissait Al Hoceima comme zone militaire, a été abrogé par la promulgation du Dahir de 1959 relatif au découpage administratif du Royaume.
"Le Dahir 1-58-381, qui définissait la province comme zone militaire, a été abrogé et annulé suite à la promulgation du Dahir 1959 relatif au découpage administratif du Royaume", a indiqué le ministre lors d’une rencontre à Al Hoceima avec des acteurs de la société civile et des représentants des associations des parents d’élèves de la province.
Le Dahir de 1959 a classé la province d’Al Hoceima parmi les 16 provinces et 2 préfectures composant le Royaume à l’époque avant de faire l’objet, à son tour, de modifications pour accompagner le développement territorial que connaissait notre pays, a-t-il précisé.
Al Hoceima n’était pas la seule province définie comme zone militaire au cours des premières années de l’indépendance du Maroc, a fait savoir M. Laftit, évoquant le cas de la préfecture de Meknès et de la province de Meknès classées comme zones militaires en 1956, soit avant la promulgation du dahir relatif à Al Hoceima.
Le Dahir de 1959 stipule, dans l’article 6, que toutes les dispositions législatives et réglementaires contraires aux dispositions du présent Dahir sont annulées.
La démarche de développement dans la province d'Al Hoceima et de la région sera toujours confortée par le dialogue sérieux, ainsi que davantage de travail et de réalisations au profit de la population, a insisté M. Laftit.
Cette démarche se veut une réponse franche et claire des autorités publiques aux méthodes tordues et impraticables utilisées par certaines parties, a-t-il souligné.
"Certains persistent à minimiser les efforts consentis par l’Etat dans le cadre de son interaction positive avec les revendications de la population locale, tout en recourant à l’exploitation des élèves dans les mouvements de protestations sur la voie publique, voire même dans les espaces consacrés aux études", a déploré le ministre.
(Avec MAP)
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