“El Otmani est à la fois fquih et psychiatre. Il réussira. C’est un homme d’écoute. Il a toujours pris des positions singulières au sein du PJD, par exemple sur la langue amazigh ou la nécessité de légiférer sur l’avortement“. Ce sont ces propos qui reviennent souvent dans la bouche de ceux qui le connaissent ou le côtoient dans l’immeuble qui abrite son cabinet ou dans son quartier.

Lorsque nous arrivons à son cabinet sans rendez-vous, son assistant Soufiane nous reçoit très aimablement et nous autorise à filmer les lieux.

Sur les rayons derrière son bureau, les cadres sont parlants: photos avec le Roi Mohammed VI (qui l’accompagnent partout dans les bureaux où il s’installe),  photo en tant que ministre, avec Benkirane, certificat de mérite du festival amazigh Tafoukt, certificat d’honneur concernant la connaissance du Coran et du savoir religieux….

Soufiane décrit un homme “exemplaire“. Le gardien de l’immeuble évoque “la bonté, l’humilité, l’empathie, la compassion, l’aide aux pauvres“. Il recommande aux membres du prochain gouvernement “de ressembler à El Otmani s’ils veulent servir le pays“.

Devant sa villa, deux agents de la sécurité publique, en civil. Deux agents d’autorité surveillent discrètement les lieux.