L’ONG a établi, comme chaque année, un classement avec des notes allant de 0 à 100 (plus le chiffre est bas, plus le pays est perçu comme très corrompu).

Premiere information qui frappe: 69% des 176 Etats évalués enregistrent une note inférieure à 50, ce qui prouve la forte présence de la corruption à travers le monde. 

Selon un communiqué de l'ONG, l’année 2016 a montré que la corruption et l’inégalité sociale se renforcent mutuellement, conduisant à une désillusion populaire vis-à-vis du monde politique et fournissant un terreau fertile à la montée des politiciens populistes.

Cette année, les pays qui ont perdu des places dans ce classement sont plus nombreux que ceux qui en ont gagné. Une action urgente est donc nécessaire!

Le Danemark et la Nouvelle-Zélande obtiennent les meilleurs résultats avec une note de 90/100, suivis de près par la Finlande (89/100) et la Suède (88/100).

Bien qu’aucun pays ne soit exempt de corruption, les pays en haut du classement partagent les caractéristiques suivantes: un gouvernement transparent, la liberté de la presse, la garantie des libertés civiles et des systèmes judiciaires indépendants.

Pour la 10e année consécutive, la Somalie est le pays qui se retrouve en bas de l'échelle, avec une note de 10/100.

Le Soudan du Sud est en avant-dernière position avec une note de 11/100. Il est précédé de la Corée du Nord (12/100) et de la Syrie (13/100).

Les pays en bas du classement se caractérisent par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des institutions faibles.

Les pays des régions en difficulté, en particulier au Moyen-Orient, ont enregistré les baisses les plus importantes en 2016.

Le Qatar est le pays qui a perdu le plus de places dans ce classement par rapport à l’indice 2015, avec une baisse de 10 points.

Quant à la Tunisie et l'Algérie, elles occupent respectivement les 75e (41/100) et 108e places (41/100).

Le Maroc occupe, lui, la 90e place (37/100). Il a perdu 2 places par rapport à 2015.