Vladimir Poutine vient d'annoncer la signature d'un accord de cessez-le-feu entre Damas et l'opposition armée.

La Turquie et la Russie prévoyaient la mise en œuvre d’un cessez-le-feu avant le début de la nouvelle année, comme l'avait déclaré quelques heurs plus tôt, le ministre turc des Affaires étrangères, sur la chaîne de télévision A Haber, à Ankara.

En cas de succès, Mevlüt Cavusoglu avait assuré que cet accord conduirait à des négociations politiques entre le régime de Damas et l'opposition syrienne à Astana, au Kazakhstan. Et de préciser que ces négociations ne sont pas "une alternative à Genève". En effet, des pourparlers sous l'égide de l'ONU doivent se dérouler en février. Ainsi, "c'est une étape complémentaire", comme l'a qualifié le ministre.

"Les négociations à Astana se feront sous notre supervision", avait-il ajouté, assurant que la liste des participants n'était pas encore arrêtée. M. Cavusoglu avait indiqué que Moscou serait le "garant" du régime de Damas, quel que soit l'accord trouvé.  

Les deux pays sont très impliquées dans le conflit syrien: Ankara appuie les rebelles tandis que Moscou, tout comme l'Iran, est un proche allié de Damas.

Depuis le début du conflit en 2011, plus de 310.000 personnes sont mortes et des millions de Syriens ont été poussés à l'exil.

(Avec AFP)