La révision des manuels d’éducation islamique, une réalisation majeure menée par les ministères de l’Education et des Affaires islamiques,  continue de faire l’objet d’un tir de barrage et de multiples dénigrements en sous-main.

La dernière est une opération d’intox largement relayée sur les réseaux sociaux et selon laquelle un nouveau manuel destiné à la première année du primaire a dénaturé un verset du Coran. Les mêmes commentateurs précisent que le “saint Coran a été réservé depuis 15 siècles et il a fallu que Benmokhtar lui porte atteinte“.

Accusation grave évidemment et non anodine. C’est toute la réforme de l’enseignement qui est ainsi ciblée.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le ministère de l’Education nationale rejette totalement ces accusations:

-le curriculum ne prévoit pas de manuel d’éducation islamique en 1re année primaire. D’autres outils sont utilisés.

-un ou des éditeurs ont pris l’habitude, sans l’accord du ministère, d’éditer des livres d’éducation islamique en parallèle. Ces livres ne sont ni cautionnés ni approuvés ni autorisés par le ministère. Les manuels officiels portent la mention “Approuvé par le ministère de l’Education nationale“ avec le logo du ministère.

Médias 24 apprend également que le ministère a saisi les éditeurs concernés pour leur demander de retirer du marché les livres comportant des erreurs.