Une source autorisée marocaine nous a de nouveau confirmé deux informations exclusives publiées par Médias24:

-aucun élément des FAR n’a participé à cette opération sécuritaire;

-l’opération a été menée en étroite coordination entre les autorités deux pays, Maroc et Mauritanie, plus particulièrement la wilaya de Dakhla et la préfecture de Nouadhibou.

L’opération a été enclenchée le dimanche 14 août 2016, par les services de sécurité (gendarmerie royale et protection civile) et les agents de la douane marocaine.

La même source indique que cette opération d’assainissement est conforme à l’accord militaire numéro 1 relatif au cessez-le-feu “auquel le Royaume du Maroc demeure attaché“.

Notre source rappelle que l’objectif de cette opération est de “procéder au nettoyage de la zone susmentionnée, connue par la prolifération d’activités illicites perpétrées des contrebandiers et de trafiquants de tout bord ainsi que l’assainissement de la zone des activités constituant des risques et menaces pour la région“. Le risque terroriste est clairement évoqué.

Les travaux qui sont menés dans cette étroite bande de quelques kilomètres consistent en le terrassement puis la construction d’un tronçon routier reliant les postes frontaliers des deux pays. Selon nos sources, le contrôle deviendra plus rigoureux et la lutte contre le trafic des êtres humains ainsi que contre les activités criminelles et le terrorisme deviendra plus efficace.

Le 18 aout et après avoir enquêté dans la région, l’ONU avait déclaré n’avoir observé dans la région aucune activité suspecte ni une présence militaire marocaine.

Notre source conclut que “le Royaume inscrit cette opération dans le cadre de ses attributions, responsabilités et obligations, tant au regard des citoyens marocains qu’au regard des Etats de la région, de veiller à la sécurité et à la sûreté des personnes et des biens se trouvant sur son territoire, notamment ceux qui transitent par le poste frontalier Guergarat“.