Aéronautique. Bombardier délocalisera une partie de sa production irlandaise au Maroc

Bombardier compte délocaliser une partie de la production de son usine à Belfast, au Nord de l’Irlande, vers des destinations moins coûteuses dont le Maroc.  

Aéronautique. Bombardier délocalisera une partie de sa production irlandaise au Maroc

Le 15 août 2016 à 17h37

Modifié 11 avril 2021 à 2h38

Bombardier compte délocaliser une partie de la production de son usine à Belfast, au Nord de l’Irlande, vers des destinations moins coûteuses dont le Maroc.  

Le constructeur d’avions qui emploie environ 5000 personnes dans son unité de Belfast, a déclaré que le transfert d’une partie de son activité vers d’autres pays est dû à son incapacité à entreprendre sa compétitivité en Irlande: «Bombardier doit équilibrer ses coûts grâce à ses sites au Mexique et au Maroc, afin d’optimiser sa production et d’assurer le succès futur de son activité globale», rapporte le Belfast Telegraph.

L’avionneur canadien compte ainsi licencier 700 employés de son personnel en 2016, avec 1080 licenciements prévus à l’horizon 2017 dans son unité de Belfast: «Il est absolument essentiel que nous continiuons à transférer des activités dans lesquelles nous ne sommes plus compétitifs, et ce afin de pouvoir assurer l’avenir à long terme de nos opérations en Irlande du Nord», a déclaré la société.

Rien que cet été, Bombardier a également supprimé 200 emplois à Toronto, au Canada, en les déplaçant vers ses sites au Mexique et en Chine.

L’unité de Belfast de Bombardier produit une large gamme de pièces, dont les ailes et le fuselage des avions passagers de la série «CSeries». Dans son unité marocaine, située dans la zone franche de Midparc à Nouaceur, Bombardier produit des composants opérationnels des CSeries, QSeries et des avions CRJ.

Mis à part l’annonce des licenciements, Bombardier a dû plus tôt cette année demander à son personnel d’accepter un gel des salaires, afin de faire face à la «grave crise financière» qui frappe la société. Une crise survenue à cause du dépassement de l’estimation initiale du programme de développement de la gamme des CSeries, notamment après la prolongation des essais et du retard de la concrétisation des commandes, face à la concurrence tenace des géants Boeing et Airbus.

Bombardier a ainsi enregistré une perte de 4,6 milliards de dollars au troisième trimestre 2015, poussant le gouvernement québécois à venir à son secours en investissant 1,3 milliard de dollars canadiens, en échange d’une participation de 49.5% dans le programme de développement des CSeries.

Pour ce premier semestre 2016, Bombardier semble toutefois renouer avec la croissance, en affichant un bénéfice de 236 millions de dollars, et un chiffre d’affaires de 9 milliards de dollars, principalement grâce à l’amélioration des flux de trésorerie disponibles, favorisés par les fonds injectés par le gouvernement québécois.

A fin 2016, Bombardier prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 17,5 milliards de dollars et des bénéfices de 400 millions de dollars.

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