Le report de l'ouverture de l'école britannique "a été décidé par la direction pédagogique de BISC, qui a constaté des retards dans la réalisation de certains bâtiments techniques rendus obligatoires par les normes strictes du British National Curriculum. En effet, l’avancement des travaux de construction du campus, même à 70%, tel que constaté au 15 juin 2016, n’a pas donné satisfaction à la direction qui a préféré reporter l’ouverture de l’école plutôt que de déployer partiellement son dispositif pédagogique inédit au Maroc", peut-on lire dans le communiqué.

La British National Curriculum est le programme éducatif auquel adhère BISC et pour lequel "l’école a satisfait à toutes les exigences inventoriées par le Council of British International Schools (COBIS) donnant accès aux meilleures universités internationales", ajoute le communiqué.

BISC a porté la décision du report à l’attention des parents ayant inscrit leurs enfants ou manifesté l’intention de le faire. "Les parents ont unanimement salué la probité de cette initiative, qui vise prioritairement à préserver l’intérêt des élèves", indique la BISC dans son communiqué.

Par ailleurs, la direction "réitère son enthousiasme quant à son projet éducatif au Maroc et annonce la constitution prochaine d’un réseau de campus similaires à celui de Casablanca, avec des premiers investissements approuvés à Rabat et à Marrakech".

S'agit-il là d'une pure coïncidence? Le ministère de l'Education nationale a rendu publique, la veille (mardi 21 juin), une circulaire dans laquelle le département informe parents et opinion publique, qu'il n'a accordé aucun agrément au privé pour un système éducatif britannique. 

"Le ministère de l'Education nationale n'a délivré aucune licence à une quelconque école privée pour adopter le système ou les programmes éducatifs britanniques ou l'enseignement d'une autre méthodologie en dehors de celle adoptée au niveau national, pour l'enseignement de l'anglais", indique le communiqué.

En outre, "le ministère assure que les écoles de l'enseignement privé sont tenues, avant la diffusion de n'importe quel support publicitaire autour de leurs services, d'y inclure leur numéro et date d'autorisation (NDLR: octroyée par le ministère de l'Education nationale)", a rappelé le département.