Icflix va coproduire le prochain film de Nour-Eddine Lakhmari
La société Icflix media, fondée à Dubaï en 2012, va coproduire "Burn out", le dernier film de Nour-Eddine Lakhmari dont le tournage doit débuter en février.
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A-E. A.
Le 5 novembre 2015 à 16h08
Modifié 5 novembre 2015 à 16h08La société Icflix media, fondée à Dubaï en 2012, va coproduire "Burn out", le dernier film de Nour-Eddine Lakhmari dont le tournage doit débuter en février.
Essentiellement connue pour son site de streaming qui abrite des films de Hollywood, Bolywood ou Jazwoord (arabe) aussi bien que des séries télévisées, des drames, des dessins animés et des documentaires, la société se lance donc dans la coproduction.
Le but de l’initiative, selon les responsables, est de promouvoir le cinéma marocain. A cette fin, Iceflix, qui a débuté dans la production originale en 2014, ambitionne de coproduire d’autres films avec d’autres maisons de production marocaine.
Lieu de tournage: Casablanca
"Burn out" retracera des rencontres atypiques entre des personnes venant de milieux totalement différents. Les situations mettront en exergue les disparités socio-économiques des protagonistes. Concrètement, l’action se situera à Casablanca, dans les quartiers les plus riches et les plus défavorisés de la plus grande métropole du royaume.
Dans un entretien réalisé par le magazine américain spécialisé "Variety" en décembre 2014, le réalisateur (et scénariste du film) confiait que trois personnages ancreront la trame: un homme riche qui roule en Maserati, un cireur de chaussures de 13 ans qui tente de rassembler assez d’argent pour acheter une prothèse de pied à sa mère, et une étudiante qui se prostitue la nuit. Il y a fort à parier que le long métrage suscitera de vives réactions, d’autant plus que les précédents films du réalisateur avaient déjà essuyé des critiques pour leur usage de langage extrêmement commun et de violence, notamment.
Le réalisme prime
Icflix, pour sa part, a affirmé à Médias 24 qu’elle était bien consciente de la démarche de Nour-Eddine Lakhmari et qu’elle la soutenait entièrement. "Il décrit un état des choses bien réel."
A noter que par le passé, Icflix avait déjà acquis les deux premiers films du réalisateur marocain, Casanegra et Zero, pour sa plateforme. Autre allié du scénariste: le fonds d’aide au soutien cinématographique qui, au titre de l’année 2013, avait accordé plus de 5 millions de DH au projet sous la forme d’avances sur recettes avant production.
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