Affaire Omar Raddad: Des traces ADN “exploitables” retrouvées
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admin
Le 5 novembre 2015 à 19h30
Modifié 5 novembre 2015 à 19h30
Des traces ADN "exploitables" ont été retrouvées dans le cadre de l'affaire du jardinier marocain Omar Raddad, condamné pour le meurtre en 1991 de son employeur Ghislaine Marchal, rapportent jeudi les médias français, citant une source judiciaire.
Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l'avocate d'Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s'appuyant sur une loi de 2014 visant à assouplir les conditions de révision d'un procès, indiquent les mêmes sources, précisant que l'ADN exploitable va pouvoir être analysé dans les prochains mois.
Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Ghislaine Marchal, Omar Raddad, qui a toujours clamé son innocence, espère obtenir la révision de son procès.
Sur deux portes, des inscriptions avaient été écrites: "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t" avec le sang de la victime.
Omar Raddad a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998, après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.