La spéculation foncière ne suffit pas à redresser le marché immobilier

La situation du marché immobilier au 2e trimestre s’améliore par rapport à 2014, tirée exclusivement par le foncier urbain. Mais, elle est en dégradation par rapport au 1er trimestre 2015. 

La spéculation foncière ne suffit pas à redresser le marché immobilier

Le 24 août 2015 à 14h23

Modifié 24 août 2015 à 14h23

La situation du marché immobilier au 2e trimestre s’améliore par rapport à 2014, tirée exclusivement par le foncier urbain. Mais, elle est en dégradation par rapport au 1er trimestre 2015. 

C’est ce que révèle l’enquête trimestrielle de Bank Al Maghrib sur l’indice des prix des actifs immobiliers.  En glissement trimestriel, les prix aussi bien que le nombre de transactions sont en recul au 2e trimestre (-0,4% et -0,5% respectivement). En glisssement annuel, les prix des actifs immobiliers ont enregistré une hausse de 0,8% au cours du 2e trimestre tandis que les transactions se sont contractées de 7,9%. 

La légère dépréciation du résidentiel depuis un an a allégé la tension sur le marché immobilier. A fin juin 2015, le prix des actifs résidentiels a diminué de 0,3% en glissement annuel, et de 0,9% en glissement trimestriel reflétant la baisse des appartements et des maisons. Le nombre de transactions sur toutes les catégories d’actifs résidentiels a par ailleurs fortement chuté depuis le 2e trimestre 2014 de 11,2%, quoiqu’il affiche un rebond entre le premier et second trimestre 2015. 

Le prix des biens commerciaux est en recul depuis un an et en quasi stagnation depuis deux trimestres, sous l’effet contradictoire de la hausse des locaux commerciaux (+6,4% en glissement trimestriel) et la baisse des bureaux (-1,4% en glissement trimestriel). 

Le secteur du foncier poursuit son appréciation depuis un an. Le prix des terrains a augmenté de 3,8% en glissement annuel, traduisant un effet de base profitable, et de 1,4% en glissement trimestriel. A noter que l’évolution des prix sur ce segment est en dent de scie où épisodes de forte hausse et forte baisse s’enchaînent chaque semestre depuis 2013. 

Au niveau des villes, si Oujda, Rabat et Tanger voient le prix de l’immobilier augmenter par rapport au 1er trimestre, les places d’Agadir, Fès, Kénitra et Marrakech sont en stagnation (entre -0,5 et 0,2% en glissement trimestriel) tandis que celles de Casablanca, Meknès et d’El Jadida se sont plus profondément dégradées -1,6%, -2,5 et -7,6% respectivement). 

Rabat, Tanger et Kénitra sont les 3 seules villes couvertes par BAM où les prix des appartements s’affichent à la hausse, avec une appréciation notable à Rabat de 5,4% sur ce segment résidentiel.  El Jadida qui enregistre les pires contre-performances sur les prix des appartements (-9,6% en glissement trimestriel), voit pourtant le segment du local commercial en pleine expansion (+8,4% en glissement trimestriel, +19,9% depuis le 2e trimestre 2014). Enfin, c’est à Casablanca que la spéculation foncière règne en maître, avec une appréciation de 8% en un trimestre et de 4,5% en un an. 

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