Capital humain: le Maroc classé 95e sur 124 pays
Un rapport du World Economic Forum sur le capital humain indique que le pays à encore beaucoup à faire pour valoriser le capital humain.
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Najoua Nabil
Le 18 mai 2015 à 10h19
Modifié 18 mai 2015 à 10h19Un rapport du World Economic Forum sur le capital humain indique que le pays à encore beaucoup à faire pour valoriser le capital humain.
95e sur 124 pays à l’échelle mondiale et 8e sur 12 pays de la région Mena, le Maroc a encore beaucoup de progrès à faire, selon un classement du World Economic Forum (WEF).
Son score est de 59,04, juste en-dessous de la moyenne de la région Mena qui est de 60,50.
Dans le top 5 du classement international, se trouvent la Finlande, la Norvège, la Suisse, le Canada et le Japon, alors que la France est 14ème et que l’Espagne et 41ème.
L’étude considère le capital humain comme l’ensemble des compétences de la population, active et inactive, utilisées de manière productive par un pays. L’analyse se base sur 46 indicateurs organisés autours de trois thèmes : l’apprentissage, l’emploi et la démographie.
Les résultats sont classés sous 5 tranches d’âges. Ainsi, le Maroc se positionne légèrement mieux pour la catégorie des moins de 15 ans où il arrive 84ème, mais son pire classement est celui qui concerne les 15-24 ans où il est 103ème.
Le royaume est par ailleurs 101ème pour les 25 à 54 ans, 89ème pour les 55 à 64 ans et 102ème pour les 6 ans et plus.
Le Maroc mal classé à l’échelle régionale
Israël arrive en tête alors que le Maroc est 8e sur 12, devant la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie et le Yémen.
Comme la Tunisie et l’Algérie, le Maroc enregistre un taux de chômage élevé et un faible taux de d’inscriptions aux programmes de formation professionnelle et à l’enseignement supérieur, malgré le fait qu’il enregistre une bonne diversité de compétences.
Dans le classement par groupe de revenus, il se positionne dans la troisième et avant dernière catégorie des revenus moyens-inférieurs, et est 7e devant le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Tunisie, les Emirats arabes unis et le Yémen.
« Le Koweit et l’Arabie Saoudite se classent presque comme l’Egypte et le Maroc alors que leur PIB par habitant est 5 fois plus élevé que celui des deux pays africains, ce qui montre que la performance économique à elle seule n’est pas un bonne indice de mesure de la capacité des pays à mettre à profit leur potentiel de leur capital humain », explique le rapport.
Le capital humain, indicateur de succès économique
Les valeurs utilisées pour établir le classement on été fournies par des organisations telles que l’International Labour Organization (ILO), l’Unesco, la World Health Organization (WHO), ainsi que le World Economic Forum’s Executive Opinion Survey.
A long terme, l’optimisation du capital humain détermine le développement économique d’un pays. S’il est important d’avoir des compétences diversifiées, il faut aussi qu’elles puissent être adaptées au profil économique du pays.
L’indice du capital humain dépend de la contribution des différentes tranches d’âge de la population à l’économie. De même, le rapport indique que si un employé est soumis à des conditions de travail abusives, ses compétences finiront par être étouffées.
« Il faut élaborer un nouveau modèle de croissance centré sur les personnes », assure le rapport, en affirmant que le potentiel et le talent sont déterminants pour l’innovation et la compétitivité et qu’ils doivent par conséquent être développés par les gouvernements.
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