CAN 2015. Les sanctions contre le Maroc connues fin février
L’annonce a été faite par Faouzi Lakjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), jeudi sur Radio Mars.
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H.M.
Le 16 janvier 2015 à 15h20
Modifié 11 avril 2021 à 2h36L’annonce a été faite par Faouzi Lakjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), jeudi sur Radio Mars.
Le patron du football marocain était l'invité jeudi de l'émission vedette de Mars Attack, animée par le brillant Lino Bacco. Parmi les sujets abordés: les sanctions qu’encourt le Maroc suite à sa demande de report de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 (CAN) refusée par la Confédération africaine de football (CAF), l’importance de se doter d’infrastructures adéquates ou encore la nécessité de mettre à niveau la comptabilité des clubs.
Alors que la CAN 2015 démarre dans deux jours, Faouzi Lakjaa a dans un premier temps livré son sentiment suite au déplacement de la compétition en Guinée Equatoriale: «Tout le monde connait le déroulement, la demande de notre pays de reporter la compétition en raison d'Ebola, la réaction de la CAN, etc. Je crois que c'est dommage pour le football africain, parce qu’on disposait effectivement de tous les atouts pour organiser une CAN exceptionnelle».
Au sujet des sanctions qu’encourt le Maroc, le patron du football marocain se veut un brin optimiste: «Le comité exécutif de la CAF tranchera probablement lors des deux dernières semaines de février. Il a déjà entamé une évaluation entre guillemets des dégâts financiers. De notre côté, on a mis sur la table tout ce qui a été mis réellement engagé pour organiser la CAN (…), bien sûr, il y aura une négociation. A mon sens, on va aujourd’hui plus vers un arrangement financier», a-t-il dit, ajoutant qu’il n’y aura peut être pas de sanctions sportives. «Le fait de ne pas participer à la CAN est déjà une sanction lourde».
Selon les textes de la CAF, un retrait du pays organisateur notifié moins de six mois avant le début de la compétition est punissable de 50.000 dollars d’amende et peut se voir contraint d’éponger les coûts liés à la réparation des préjudices subis. Le règlement de la CAF évoque aussi des sanctions disciplinaires, comme l’interdiction de l’équipe concernée de participer à la compétition durant 2 ou 4 ans.
Le président de la FRMF a aussi mis en avant les priorités de son instance, notamment en matière d'infrastructures. « Il est inconcevable d'envisager un décollage du football sans de bonnes infrastructures. Leur amélioration est notre priorité », a-t-il estimé, ajoutant que l'arbitrage doit être restructuré. « L'impartialité de l'arbitrage doit être une priorité, la FRMF sera sévère avec les clubs qui bénéficieraient de coups de pouces volontaires ».
Et de conclure: « la commission des finances est appelée à lutter contre les pratiques d'un autre temps. Nous avons besoin d'une mise à niveau de la comptabilité des clubs. Le diagnostic est évident. Œuvrons ensembles avec lucidité pour le faire évoluer».
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