« Nous sommes très satisfaits des conclusions de cette évaluation, car elle confirme, en toute indépendance, que PetroMaroc a rencontré une accumulation importante de gaz naturel à Sidi Mokhtar », déclare Tom Feuchtwanger, Président de la compagnie hydrocarbure, dans un communiqué officiel relayé par le site spécialisé Oil &Gas News.

Cette annonce, formulée plusieurs mois après la fin des forages en 2013 et 2014 des deux puits du permis du bassin gazier de Sidi Mokhtar, Koba-1 et Kamar-1, s’appuie sur les conclusions obtenues par la société GLJ Petroleum Consultants, une firme indépendante basée à Calgary, au Canada.

Cette dernière a été sollicitée par PetroMaroc pour analyser et évaluer le potentiel des réservoirs gaziers de cette licence onshore. Si celle-ci précise que les résultats fondés sur les fiches techniques des puits n’ont pas encore été publiquement diffusés, la firme canadienne a néanmoins autorisé PetroMaroc à en publier les principales conclusions.

Et pour cause : le rapport de GLJ Petroleum Consultants se révèle particulièrement encourageant pour l’exploration hydrocarbure marocaine. Il précise en effet en que la probabilité de découvrir « une poche de gaz pleine dans le réservoir clastique du bas lias » s’élève à plus de 80%.

La firme canadienne déclare également que le réservoir atteint dispose d’un potentiel de gaz naturel significatif, en quantité probablement commercialisable. Les opportunités économiques sont en ligne de mire.

Ce document encourageant signé par l’entreprise canadienne se livre également à des pronostics concernant les volumes rencontrés. Les analystes signalent qu’il y a en effet 50% de chances pour le gaz découvert in situ soit présent en quantité égale ou supérieure aux meilleures estimations établies.

Pour rappel, Kamar-1, le dernier puits foré sur cette licence, achevé le 8 mai dernier et exploré par la compagnie britannique Longreach Oil & Gas Ltd, a atteint une profondeur de 2.790 mètres.

L’Onhym, partenaire marocain de l’exploration hydrocarbure sur le territoire, avait souligné que les indices gaziers se situaient « à deux niveaux dans une formation jurassique ». Et d’ajouter que ces traces sont « des signes encourageants pour poursuivre les explorations dans la région », dont les sous-sols se révèlent plus que jamais prometteurs.