La campagne d'exportation d'agrumes vers la Russie démarre
La campagne d’exportation d’agrumes vers la Russie commence dans quelques jours, en même temps que se mettent en place de nouveaux mécanismes de contrôle de la qualité. Les professionnels ainsi que les deux instances étatiques essentielles, EACCE et ONSSA, veillent sur ce processus.
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N. E.
Le 13 octobre 2014 à 6h02
Modifié 13 octobre 2014 à 6h02La campagne d’exportation d’agrumes vers la Russie commence dans quelques jours, en même temps que se mettent en place de nouveaux mécanismes de contrôle de la qualité. Les professionnels ainsi que les deux instances étatiques essentielles, EACCE et ONSSA, veillent sur ce processus.
Cette fois-ci, on sait où on va.
La campagne d’exportation d’agrumes vers la Russie commence dans quelques jours, un mois plus tard que celle de l’année précédente.
Ce mois est un exemple significatif des nouvelles dispositions mises en place au Maroc. La campagne de cette année n’est pas en retard. Celle de l’année dernière fut trop précoce.
Les professionnels regroupés au sein de Maroc Citrus, les établissements publics EACCE et ONSSA, le ministère de l’agriculture, ont tous tiré les leçons de la campagne écoulée. Toutes les erreurs possibles ont été faites, au détriment de la qualité, de l’image du label Maroc et de la recette.
200.000 tonnes de clémentines avaient été expédiées sur le marché russe, un marché censé en accepter 120.000 par an. Les exportations avaient commencé trop tôt, début septembre. Des produits de toutes qualités, y compris les moins bonnes, avaient été exportés.
Le marché russe est un marché de consignation: on expédie, on attend si ça vend ou pas et à combien. Au final, et globalement, le Maroc n’avait même couvert les coûts de transport ni d’emballage, au cours de la campagne écoulée. Il va sans dire que s’il avait expédié moins de fruits et de meilleure qualité, le résultat aurait été à l’opposé.
Selon l’EACCE, juridiquement garant du label Maroc et l’association interprofessionnelle Maroc Citrus, interrogés par Médias 24, la campagne de cette année sera un “virage qualitatif“, grâce à la coordination et au contrôle de qualité.
L’EACCE a défini des normes de qualité, par exemple le taux de jus, l’acidité, la coloration, et la gustativité du fruit. De son côté, l’ONSSA veille aux normes phytosanitaires.
Le démarrage a été retardé en vue d’obtenir une meilleure maturité des fruits.
Un comité de coordination des agrumes a été créé, il représente toute la filière, producteurs, conditionneurs et EACCE. Il se réunit une fois par semaine, suit les marchés et programme les opérations et la logistique. Un contrôle final s’effectue dans les stations de conditionnement.
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