L’Université privée des sciences de la santé sera adossée à la Fondation Cheikh Khalifa et jouira d’une autonomie de gestion et d’une indépendance financière, c’est ce qu’assure une source autorisée. Il s’agira d’une université multidisciplinaire qui comptera, en plus de la médecine générale, des filières telles que l’infirmerie, le management des systèmes de santé ou encore le génie biomédical.

Il est à noter que la faculté privée sera opérationnelle à partir de la prochaine rentrée universitaire. En effet, dans l’attente de la construction de l’annexe de l’université sur les ruines de l’ancienne école Aboulkacem Chebbi (annexe qui comprendra 3 amphithéâtres et plusieurs salles), les cours se tiendront dans l’enceinte du bâtiment le Zénith, là où se trouvent actuellement les locaux de l’Université Internationale de Casablanca.

A partir de la prochaine rentrée universitaire, l’UIC se déplacera à Bouskoura, cédant les locaux à l’Université privée des sciences de la santé qui sera déployée sur 5 étages et deux niveaux sous-sol. Aucun autre lien n’existera entre l’UIC et la faculté privée de médecine, nous déclare cette source.

Par ailleurs, concernant les études dans la nouvelle université, un étudiant sur cinq bénéficiera d’une bourse d’études, nous confirme la même source. Pour l’heure, ni les critères à remplir ni les proportions couvertes par la bourse ne sont spécifiés. Toutefois, seront pris en considération les compétences et les conditions sociales de chaque étudiant. Notre source déclare que les bourses concerneront les étudiants inscrits dans n’importe quelle filière de l’université. Net de bourses, le coût annuel des études variera entre 87.000 et 128.000 DH.

Il est à noter que l’Université privée des sciences de la santé n’aura pas vocation de réaliser des bénéfices. Il s’agit d’un établissement d’utilité publique à but non lucratif.

Ce projet est porté par la Fondation Cheikh Khalifa Ben Zayed qui est en train de finaliser la réalisation d’un hôpital dans le quartier Oulfa à Casablanca.

Un projet similaire sera lancé à Rabat par la Fondation Cheikh Zayed Ben Soltane.

Ces deux fondations ont bénéficié récemment de textes de loi leur permettant d’élargir leurs activités à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique.

Aucune précision n’a été donnée sur le début des cours de la Faculté de Rabat.

Les sources autorisées insistent sur le fait que ces deux établissements d’enseignement de la médecine doivent être considérés comme des “établissements publics“ car ils sont lancés par des fondations reconnues d’utilité publique et qu’ils n’ont pas vocation à réaliser des bénéfices. Il ne s’agit donc pas, selon elles, de facultés privées, ni de privatisation de l’enseignement. Un communiqué est attendu.