ONEE, Ali Fassi Fihri épingle les sociétés de gestion déléguée
Le feuilleton Ali Fassi Fihri continue. Son audition, le 2 juillet, par la commission des infrastructures de la première chambre en a révélé un peu plus sur le dossier ONEE. Le DG de l’opérateur historique n’a pas fait dans la dentelle en évoquant les sociétés de gestion déléguée.
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Nabila Fathi
Le 4 juillet 2014 à 15h20
Modifié 4 juillet 2014 à 15h20Le feuilleton Ali Fassi Fihri continue. Son audition, le 2 juillet, par la commission des infrastructures de la première chambre en a révélé un peu plus sur le dossier ONEE. Le DG de l’opérateur historique n’a pas fait dans la dentelle en évoquant les sociétés de gestion déléguée.
Epaulé par deux alliés politiques de taille, PJD et Istiqlal, le patron de l’opérateur historique est sorti de son mutisme et s’est épanché sur ce qu’il a considéré comme «les principaux facteurs ayant conduit aux difficultés financières de l’Office».
Le message a été clair: pas question d’endosser la responsabilité de la situation de l’entreprise. C’est ainsi qu’en présentant la situation financière actuelle de l’office ainsi que les réalisations accomplies durant la dernière décennie, Ali Fassi Fihri n’a pas manqué de s’attarder sur le «rôle» joué par certains de ses partenaires dans la dégradation de la santé financière d’un ONEE actuellement sous perfusion.
Sans détour, Fassi Fihri montre du doigt les sociétés de gestion déléguée (en citant nominativement Lydec) comme l’une des principales causes des ennuis financiers de l’établissement public. «Dans leur quête du gain, elles ne se soucient pas de la rationalisation de la consommation d’eau et d’électricité», a–t-il dit en substance devant les membres de la commission, nous confie une source présente sur place. Résultat: une surconsommation qui a coûté extrêmement cher à l’ONEE.
D’ailleurs, le contrat-programme 2014-2017 signé en mai 2014 avec le gouvernement consacre tout un chapitre à la consommation.
Par exemple, il préconise le remplacement progressif des lampes à incandescence par des lampes économiques. L’objectif est d’arriver à économiser 1.200 GWh au terme du contrat-programme.
Pour ce qui est de l’éclairage public, il sera question de passer à terme au LED. Le tout en continuant à sensibiliser les particuliers sur l’intérêt de l’économie d’énergie.
Le PERG (programme d’électrification rurale global) ainsi que l’approvisionnement des régions reculées en eau potable auraient aussi contribué à grever les comptes de l’ONEE, selon Ali Fassi Fihri.
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