20% des pays africains ont amélioré leur environnement en 2013 pour stimuler la croissance (map)

20% des pays africains ont amélioré leur environnement en 2013 pour stimuler la croissance (map)

Le 27 juin 2014 à 12h36

Modifié 27 juin 2014 à 12h36

20 pc des pays du continent africain ont amélioré leur environnement en 2013, dans le but de stimuler la croissance et de faire reculer la pauvreté, selon le dernier rapport de la Banque Mondiale sur "l'évaluation des politiques et des institutions nationales en Afrique (CPIA)", rendu public jeudi à Dakar.

Selon cette analyse récente, la note globale de la CPIA a augmenté pour huit pays d'Afrique subsaharienne, et reculé pour huit autres. Il s'agit de la RDC qui affiche la plus forte progression, avec une note relevée de 2,7 à 2,9, outre le Rwanda qui a amélioré sa note pour figurer en tête du classement aux côtés du Cap Vert, et du Kenya.

En revanche, note la Banque Mondiale, le Soudan du Sud et l'Erythrée, deux pays aux prises avec de profondes difficultés, affichent les mauvaises notes, alors que les pays sortant d'un conflit, à l'instar de la Côte d'Ivoire, ont, quant à eux, amélioré nettement leur environnement.

Sur la même période, la note de la République Centrafricaine a fortement baissé, ce qui montre qu'un conflit annihile rapidement les avancées enregistrées sur le plan de la politique publique.

"On observe des différences sensibles entre catégories de pays. Pour les pays fragiles, qui se débattent avec des problèmes de gouvernance profondément enracinés, la note globale de la CPIA est de 2,8, soit un niveau bien inférieur à celui que connaissent les pays qui n'entrent pas dans cette catégorie (3,5)", lit-on dans le document.

Le rapport se penche également sur le cas de Djibouti et du Yémen, les deux pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord qui peuvent bénéficier de l'aide de l'Association Internationale de Développement (IDA). Si ces deux Etats ont enregistré des notes stables par rapport à 2012, on observe, sur un horizon plus long, qu'aucun d'entre eux n'a amélioré sa note globale depuis 2005, alors même que la note relative à l'environnement du Yémen a diminué.

A la suite des soulèvements du "Printemps arabe", en 2011, les notes de la CPIA ont reculé dans toute la région MENA, avec une incidence à court terme sur le Yémen, rappelle la même source.

"Les notes relativement solides attribuées à la gestion économique dans les différents pays indiquent que ces réformes gagnent du terrain en Afrique subsaharienne. En revanche, compte tenu des faiblesses persistantes sur le plan de la gouvernance du secteur public, une catégorie qui inclut des indicateurs tels que les droits de propriété, la gestion fondée sur des règles et la qualité de la gestion budgétaire et financière, les résultats dans ce domaine continuent d'être à la traîne par rapport à tous les autres domaines évalués par la CPIA", note le document.

Et de faire observer que cette situation met en lumière les problèmes enracinés auxquels se heurtent les pays d'Afrique qui cherchent à améliorer les conditions de vie de tous leurs habitants.

Il est à rappeler que l'analyse CPIA de la banque mondiale mesure chaque année, les performances des pays pauvres. Depuis 1980, les notes de la CPIA servent à déterminer l'allocation de prêts sans intérêts et de dons aux 39 économies africaines éligibles à une aide de l'Association internationale de développement (IDA), le fonds du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres de la planète.

La CPIA mesure la qualité des améliorations des politiques et institutions publiques à l'aune de 16 indicateurs du développement, dans quatre domaines à savoir la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d'insertion sociale et d'équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public.

Les pays sont notés sur une échelle allant de 1 (note la plus faible) à 6 (note la plus élevée) pour chaque indicateur. La note globale est la moyenne des quatre domaines évalués.

(MAP)
 

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