Dans quelques jours, autour de la mi-juillet, un tout nouvel hôtel ouvrira ses portes dans le quartier des ambassadeurs à Rabat. La Villa Diyafa est le premier véritable boutique hotel de la capitale, dans la mesure où il est le seul établissement à proposer un aussi petit nombre de suites et un tel niveau de prestation, note Harry Leitner, le directeur de l’hôtel. Celui-ci insiste sur le mariage entre l’hospitalité marocain et l’expertise hôtelière suisse. Harry Leitner a en effet réalisé une grande partie de sa carrière en Suisse mais aussi au sein d’établissements disséminés dans le monde entier.

La Villa Diyafa, qui s’étend sur un terrain de 7.000 m2, est composée de 10 suites de 80 m2 chacune et d’une résidence de 580 m2 dotée de son propre jardin de 330 m2. Les concepteurs de l’établissement ont volontairement limité la capacité d’accueil, afin de garantir aux clients le maximum de tranquillité et une attention de tous les instants. Un spa et une piscine chauffée de 25 mètres font partie des équipements de l’hôtel.

Pour réaliser cet hôtel miniature, les propriétaires dubaïotes ont sollicité Bymaro, filiale du groupe Bouygues, pour la construction. L’aspect extérieur fait la part belle à l’architecture contemporaine occidentale, tandis que la décoration intérieure se définit comme un rapprochement entre les traditions européenne et marocaine. L’investissement total se chiffre à environ 100 MDH.

Le design de l’hôtel a été réalisé par Nicolas Adnet. Ce dernier, à travers le Studio MHNA, a réalisé la décoration de nombreux Sofitel (dont celui de Casablanca), Club Med et restaurants dans le monde. On lui doit aussi la rénovation du Martinez à Cannes. 

La direction de l’hôtel insiste sur le caractère intimiste de l’adresse, qui vise en priorité les diplomates, quartier oblige, mais aussi les officiels et les hommes d’affaire de passage qui ne trouvaient pas d’établissement de ce type à Rabat. Les tarifs sont en rapport avec ceux pratiqué par les grands hôtels de la ville : les suites seront proposées entre 15.000 et 17.000 DH par nuit tandis que la résidence est affichée à 27.000-30.000 DH.

Côté table, le chef Khalid Benghallem compose une carte inspirée par la tradition culinaire marocaine mais aussi par la gastronomie internationale. Marocain, formé au Maroc, le chef Benghallem a débuté sa carrière en Floride, il quitte aujourd’hui les Etats-Unis pour diriger le restaurant de l’hôtel, d’une soixantaine de couverts.

La Villa Difaya, qui se définit comme un 5 étoiles, mène actuellement des démarches avec plusieurs labels du type Relais & Châteaux afin de faire reconnaître son côté élitiste et la qualité de ses prestations.