L’école belge de Dar Bouazza pratiquera les tarifs des établissements français de l’Osui
La mission belge sera opérationnelle dès la prochaine rentrée scolaire. Basée à Dar Bouazza, elle a une capacité d’accueil de 700 à 800 élèves de la maternelle au certificat d’études supérieures, l’équivalent du bac.
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Nabila Fathi
Le 23 mai 2014 à 17h37
Modifié 23 mai 2014 à 17h37La mission belge sera opérationnelle dès la prochaine rentrée scolaire. Basée à Dar Bouazza, elle a une capacité d’accueil de 700 à 800 élèves de la maternelle au certificat d’études supérieures, l’équivalent du bac.
Après des discussions qui ont duré presque une année, l’ouverture d’une école belge au Maroc est enfin actée. Un accord a été signé le 21 mai entre le Maroc et le gouvernement de la communauté française de Belgique.
Cette convention permet à la mission belge d’ouvrir ses portes dès la prochaine rentrée scolaire. Et c’est à Dar Bouazza, en périphérie de Casablanca, qu’elle installera ses locaux.
Le choix du site s’explique selon les services consulaires belges par des exigences relatives au bâtiment lui-même. Ce dernier, érigé sur trois niveaux, a été construit par le groupe Palmeraie sur un terrain qui lui appartient et loué à la délégation wallonne. Même s’il est occupé en location, il reproduit exactement le modèle désiré par les responsables de l’école en termes de taille des classes, des espaces de loisirs… assure-t-on.
D’une capacité d’accueil d’environ 700 à 800 élèves, l’établissement sera ouvert dans un premier temps aux enfants admis à la maternelle (à partir de deux ans et demi) et au primaire. Ceux du primaire seront sélectionnés sur la base d’un test de niveau.
Le seul critère pour ceux de la maternelle est la disponibilité des places. La priorité sera donnée aux Belges et aux anciens résidents marocains en Belgique.
L’idée est d’ouvrir progressivement des classes de tous les niveaux. En attendant, dès la prochaine rentrée, une classe de secondaire sera opérationnelle. Une sorte d’expérience pilote avant le démarrage effectif des classes allant jusqu’au CES (certificat d’études secondaires).
En plus du programme belge francophone, des cours de langue arabe et d’histoire-géographie marocaine seront dispensés. Les enseignants de ces deux matières seront détachés du ministère de l’Education nationale marocain. Les autres instituteurs, une trentaine, sont tous des expatriés reconnus par l'Association des écoles à programme belge à l'étranger (AEBE). Le directeur de l’établissement est lui aussi un ancien directeur d’école en Belgique.
Pour ce qui est des tarifs, les services consulaires parlent de niveaux similaires à ceux du réseau français Osui (Office scolaire et universitaire international). Un tarif préférentiel profitera aux titulaires de la nationalité belge. «L’idée est d’arriver rapidement à une autonomie financière dans la mesure où l’école ne reçoit pas de subvention du gouvernement wallon», tient à préciser Richard Houard, responsable de la délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat.
Pour communiquer avec les parents, l'établissement organise deux journées de rencontres avec l'équipe de direction. Ils sont programmés au 31 mai et 1er juinau sein de l'école. Les inscriptions seront ouvertes dans les jours qui suivent.