Hausse du Smig : la Fenagri craint un basculement vers l’informel
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admin
Le 16 mai 2014 à 15h01
Modifié 16 mai 2014 à 15h01L’annonce d’une forte hausse du salaire minimum au Maroc fait réagir la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri). Son président, Amine Berrada Sounni, estime que « cette mesure décidée seule renforce la dichotomie entre les multinationales et les PME dont les marges de manœuvre sont très réduites dans le contexte économique actuel. »
Le président de la Fenagri craint de « voir basculer prochainement un certain nombre de PME vers l'informel avec le manque à gagner évident pour le pays. »
Selon lui, « actionner, sous la pression, un seul levier ne résout pas le problème de fond auquel tous les pays sont confrontés compte tenu de la mondialisation. »
Selon la Fénagri, il faut travailler sur la compétitivité des produits marocains, pour qu’une augmentation du salaire minimum puisse se traduire par un renforcement de la consommation nationale qui doit profiter d'abord à la production implantée localement.
Enfin, le syndicat patronal estime qu’une mesure telle que l'augmentation du smig aurait du « faire partie d'un ensemble de mesures complémentaires et coordonnées visant à maintenir la consommation intérieure, à augmenter la productivité horaire, les économies d'énergie, l'emploi des jeunes, etc. »