Le Maroc ne lancera pas ses satellites sur une fusée russe
Le lancement des deux satellites marocains de reconnaissance, acquis en 2013, ne se fera plus sur la fusée russe Soyouz, nous renseigne le magazine spécialisé Space News. La prudence du Maroc s'expliquerait par la confusion qui entoure les intentions des Etats-Unis autour de la crise ukrainienne.
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Omar Radi
Le 7 mai 2014 à 13h06
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Le lancement des deux satellites marocains de reconnaissance, acquis en 2013, ne se fera plus sur la fusée russe Soyouz, nous renseigne le magazine spécialisé Space News. La prudence du Maroc s'expliquerait par la confusion qui entoure les intentions des Etats-Unis autour de la crise ukrainienne.
Lors de la visite officielle à Rabat de François Hollande en avril 2013, deux satellites d’observation et de reconnaissance ont été acquis auprès d’Airbus Space systems et de Thales alenia space, contre un montant, lancement compris, estimé à 500 millions d’euros.
Le lancement qui devait se faire à bord de la fusée russe Soyouz a été abandonné par les autorités marocaines, selon un article du magazine spécialisé Space News. L’auteur de l’article et directeur du bureau de Paris du magazine, Peter B. de Selding, considère cet abandon comme un effet d’entraînement des sanctions du gouvernement américain à l’encontre de la Russie, suite à son incursion en Ukraine.
De Selding ajoute que le Maroc ne craignait aucune sanction, puisque le lancement devait se faire depuis le territoire français et sous une autorité juridique française. "Le Maroc est en fait hypersensible à tous les problèmes liés aux licences de lancement", précise l’auteur.
Rapporté par De Selding, un responsable affirme que cette prudence du Maroc pourrait être le reflet de la confusion qui entoure les intentions du gouvernement américain, que la crise ukrainienne semble s'aggraver et que la confrontation avec la Russie se réchauffe.
Depuis le déclenchement de la crise ukrainienne, les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne ont décidé des sanctions à l’encontre d’institutions, de banques et de personnalités russes. Parmi ces sanctions, un embargo sur les exportations militaires russes a été adopté.
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