Progression que l’on doit essentiellement aux touristes étrangers de séjour, dont le flux a atteint une hausse de 16 %, appuyée d’une évolution de + 9 % chez les MRE.

Cette performance, qui intervient, rappelons-le, au moment où des destinations concurrentes, comme la Tunisie ou l’Egypte, commencent à sortir la tête de l’eau, est d’autant plus significative qu’elle est accompagnée d’une hausse du volume des nuitées, aussi bien pour les résidents que les non-résidents, s’établissant respectivement à + 15 et + 16 %. Et du taux d’occupation qui a augmenté de 4 points, se situant à 42 %.

En dépit de la crise, les principaux marchés émetteurs n’ont pas déserté la destination. Loin s’en faut, leur progression ( +47% pour l'Italie, +25 % pour l'Allemagne, +23 % pour le Royaume Uni, +15% pour la France et +6% pour l’Espagne ) est signe d’un engouement grandissant qui ne manquerait pas de se poursuivre.

Engouement, précisent les statistiques communiquées par le département de Lahcen Haddad, qui concerne notamment les villes de Marrakech, Agadir, Fès et Casablanca. Surprise : le premier rang revient à Fès, dont le flux touristique a bondi de 34 %, comparativement à février 2013, loin devant Marrakech (+22 %), Agadir et Casablanca (+13 %).

Il faut rappeler que depuis l’arrivée en novembre de Abderrafie Zouiten, DG de l’ONMT, à la tête de la Fondation esprit de Fès, la ville spirituelle bénéficie d’un budget de promotion aussi important que celui de la ville ocre.

Selon beaucoup de professionnels, cette progression devrait se maintenir. Une enquête de satisfaction, menée récemment par le ministère du Tourisme, révèle en effet que 92 % des touristes interrogés déclarent vouloir revenir au Maroc.