Imi Ouaddar, nouvelle station touristique près d’Agadir, ouvre cet été
Située au nord d’Agadir, la station du programme Biladi dispose d’une capacité de plus de 6.000 lits, avec deux équipements phares : un aquaparc et un téléphérique. L’investissement total représente 773 millions de dirhams.
Imi Ouaddar, nouvelle station touristique près d’Agadir, ouvre cet été
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Bilal Mousjid
Le 16 janvier 2014 à 11h43
Modifié 16 janvier 2014 à 11h43Située au nord d’Agadir, la station du programme Biladi dispose d’une capacité de plus de 6.000 lits, avec deux équipements phares : un aquaparc et un téléphérique. L’investissement total représente 773 millions de dirhams.
Nichée dans la commune rurale de Tamri à une dizaine de kilomètres de la plage de Taghazout, la station d'Imi Ouaddar accueillera ses premiers estivants dès l'été prochain. "Le programme hôtelier est achevé à près de 95%. Quant au programme résidentiel, il est quasi-finalisé et sera également livré durant les prochains mois", précise un communiqué du ministère du Tourisme.
C'est en 2009 que la Société marocaine d'ingénierie touristique (Smit) a lancé le projet, dont la gestion a été confiée intégralement à Continental Bay.
Objectif : donner, à l'instar de tous les projets du programme Biladi, un nouvel élan au tourisme local, quelque peu marginalisé face à la montée en puissance du créneau de luxe. "La station vise le développement d’une une offre de produit répondant particulièrement aux attentes et spécificités socioculturelles des familles marocaines", soutient Mohamed El Harrouni, chef du département Tourisme balnéaire au sein du ministère du Tourisme.
Plus de 6.000 lits sont programmés : appart-hôtel (1.136 lits), camping (1.820), RIPT (1.200), camping extension (camping et camping-car totalisant quelque 960 lits), avec un aquaparc, des jardins publics, des piscines et des espaces de jeux pour enfants, dont l'aménagement et la valorisation ont été délégués à la CGI à travers sa filiale Société d’aménagement et de valorisation de la station d’Imi Ouaddar (Samevio). Et le tout pour un budget prévisionnel de 735 millions de DH, qui proviendrait, insiste-t-on, entièrement du secteur privé.
Sauf que le ministère nous apprend, dans le communiqué, parvenu à Médias 24 le 9 janvier, le projet, qui s'étend sur 33 ha, aurait coûté 773 millions de DH. 38 millions de DH se seraient-ils glissés, par inadvertance, dans le communiqué de Lahcen Haddad ?
"Le montant d’investissement global a été revu à la hausse suite à une actualisation du projet et au renforcement des composantes d’animation par plusieurs équipements où l’aquaparc et le téléphérique constituent les deux pôles principaux", nous répond Mohamed El Harrouni en sa qualité de directeur des Opérations de la Smit.
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