L'Ordre national des médecins et l'Ordre des pharmaciens dénoncent l'agression contre Louardi
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admin
Le 9 janvier 2014 à 16h34
Modifié 9 janvier 2014 à 16h34Le Conseil national de l'Ordre national des médecins et le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens ont dénoncé l'attaque dont a été victime, mercredi 8 janvier, le ministre de la santé, Houcine Louardi dans l'enceinte du parlement.
Dans un communiqué, le conseil national de l'Ordre national des médecins dit avoir appris «avec consternation et indignation» cette attaque, condamnant «avec fermeté ce comportement inadmissible, irresponsable et contraire à toutes les valeurs déontologiques, éthiques, morales et citoyennes exigées des membres du système de santé».
Exprimant sa «totale solidarité» avec le ministre, l'Ordre national des médecins a fait part de son «soutien» à «l'action qui doit être engagée par les instances ordinales à l'encontre de ceux qui ont commis ces agissements».
Le Conseil de l'ordre des pharmaciens, a pour sa part dénoncé «avec fermeté ces agissements primitifs, sans précédents, qui ne font pas honneur à la profession».
Qualifiant ces agissements «d'irresponsables et impardonnables», le Conseil national annonce dans un communiqué avoir pris, en concertation avec le ministère de la Santé et le secrétariat général du gouvernement, «les mesures les plus sévères qui s'imposent» à cet égard.
De son côté, la Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc a dénoncé ces «agissements très graves et sans précédent, qui ne reflètent aucunement l'image des pharmaciens marocains».
Dans un communiqué, la Fédération, qui regroupe quelque 12.000 pharmaciens d'officine, souligne qu'elle ne reconnait pas les conseils régionaux sud et nord et revendiquait leur dissolution depuis des années.
Le Conseil régional nord des pharmaciens a également exprimé, dans un communiqué, «sa condamnation» et «son profond regret» suite à cet incident, en rejetant «fermement» cette attaque.
Assurant qu'aucun de ses membres n'étaient présents au moment des faits, le conseil a dénoncé «toute personne qui tente d'impliquer le Conseil régional nord des pharmaciens dans ce malheureux incident».
Le Conseil a également souligné la nécessité de maintenir le dialogue entre toutes les parties du secteur, en appelant tous les acteurs à «chercher des solutions consensuelles pour développer le secteur au niveau juridique, administratif et financier».
Il a, d'autre part, appelé tous les pharmaciens à «renoncer à toute forme de violence verbale et à écouter la voix de la sagesse, de la raison et de la logique dans le traitement des problèmes du secteur».
Pour sa part, la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants a condamné, dans un communiqué, l'attaque contre le ministre de la Santé, exprimant sa solidarité totale et inconditionnelle et qualifiant un tel acte de provocation, d'humiliation et de violation à l'égard de l'institution législative.
Pour rappel, les services de sécurité à la Chambre des représentants avaient procédé, mercredi, à l'interpellation d'un groupe de pharmaciens ayant attaqué le ministre de la Santé, à sa sortie de la réunion de la commission des secteurs sociaux, lors de laquelle il a présenté un projet de loi portant dissolution des conseils régionaux des pharmaciens du nord et du sud.
Selon des sources sur place, citées par la MAP, le groupe de pharmaciens qui a attaqué le ministre a réussi à s'introduire dans l'enceinte du Parlement grâce à l'aide d'une députée d'un groupe d'opposition.