Prix du pain : la hausse n’est plus à l’ordre du jour
A l’issue de six heures de réunion avec Mohamed El Ouafa, les professionnels de la boulangerie suspendent leurs menaces de hausses et négocient l’application du contrat programme de mise à niveau de leurs outils de production.

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B. Berrada
Le 17 novembre 2013 à 11h56
Modifié 17 novembre 2013 à 11h56A l’issue de six heures de réunion avec Mohamed El Ouafa, les professionnels de la boulangerie suspendent leurs menaces de hausses et négocient l’application du contrat programme de mise à niveau de leurs outils de production.
La Fédération nationale des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries (FNBP) était venue en force. Même les régions les plus reculées étaient représentées.
De l’autre côté, Mohamed El Ouafa était entouré de quelques collaborateurs. Le nouveau ministre des Affaires générales et de la gouvernance a peut-être gardé de son passage à l’Education nationale un talent didactique. En tous les cas, il s’est montré convaincant et a su créer un sentiment de confiance.
La réunion a duré six heures laborieuses et s’est achevée après minuit. Joint par téléphone ce matin par Médias 24, le président de la Fédération, Houcine Azaz, se déclarait satisfait et confiant.
Le pain est une denrée sensible, nous savons très bien quelle est la portée symbolique d’une grève ou d’une hausse des prix, répète-t-il. Mais le contrat-programme doit entrer en vigueur dans les plus brefs délais, car les professionnels souffrent. Et ils souhaitent pouvoir moderniser leurs outils de production et régler les différentes questions en suspens.
Un communiqué diffusé tôt ce matin par le ministère, fait le point sur cette réunion. Communiqué sur lequel nous n’avons «aucune réserve», nous dit notre interlocuteur, car il a été rédigé en commun avec le ministre et pendant une heure entière.
Que dit le communiqué? En voici les points essentiels :
1. Les revendications de la Fédération s'articulent principalement sur la nécessité pour le gouvernement d'honorer ses engagements notamment ceux relatifs au contrat-programme pour la mise à niveau, la modernisation du secteur et l'amélioration de la situation des professionnels et des propriétaires de boulangeries et de pâtisseries, outre la promulgation d'une tarification électrique incitative pour les unités de production.
Les revendications de la Fédération concernent également la formation et la création d'une école de métier de boulangerie, l'encouragement des boulangeries à travers des exonérations fiscales, la résolution des problèmes liés à la sécurité sociale, ceux relatifs à la hausse des prix de la farine, la révision du prix du pain, outre trouver des solutions au problème du financement bancaire, et celui de l'informel dans le secteur des boulangeries.
2. Le ministre a tenu à rappeler aux responsables de la Fédération les dispositions juridiques relatives à la hausse des prix de certains produits de large consommation, notamment les produits subventionnés par le budget général du Royaume.
3. Il a été convenu de poursuivre la tenue de ce genre de réunions et de soumettre, dans les plus brefs délais, les problèmes liés à cette profession à l'appréciation du chef du Gouvernement, en présence de tous les départements ministériels concernés, et des professionnels du secteur.
La réunion a été animée, franche et responsable, décrit M. Azaz. Et, mi-amusé, mi-sérieux: «le ministre acceptait de sortir à chaque fois que nous avions besoin de nous concerter entre nous». La profession estime avoir obtenu satisfaction sur la majorité de ses revendications, il reste toutefois quelques points comme le secteur informel ou la formation.
La Fédération adressera sa réponse finale au gouvernement jeudi prochain et rencontrera la semaine suivante le chef du gouvernement. En attendant, elle ne reparlera plus de grève ni de hausse sauvage. Finalement, les boulangers sont bonne pâte.
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B. Berrada
Le 17 novembre 2013 à 11h56
Modifié 17 novembre 2013 à 11h56