Un suédois voyage à pied d’Oslo au Maroc
Oslo-Rabat en marchant, ça ne court pas les rues. Oskar Klaren, un suédois de 26 ans a pourtant entamé cette aventure insolite le 9 juin. Depuis, il publie régulièrement sur son blog quelques jolies photos de son voyage agrémentées de commentaires.
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Hamza Mekouar
Le 22 octobre 2013 à 18h07
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Oslo-Rabat en marchant, ça ne court pas les rues. Oskar Klaren, un suédois de 26 ans a pourtant entamé cette aventure insolite le 9 juin. Depuis, il publie régulièrement sur son blog quelques jolies photos de son voyage agrémentées de commentaires.
Oslo-Rabat, c'est quelque chose comme 3.151 km. Pour les parcourir, il faut compter en moyenne 4H37 en avion, et une quarantaine d’heures en voiture. Mais à pied, c’est une autre histoire. Une histoire que vit en ce moment même Oskar Klaren.
Le 9 juin à 4h du matin, il s’est lancé dans cette aventure, armé d’un sac de bivouac, d’une trousse à outils, d’un appareil photo et d’une connexion internet pour alimenter son blog et s’orienter grâce à la cartographie en ligne Google maps.
Au départ, Oskar avait prévu de parcourir 35 à 40 km par jour. Mais une infection du tendon d’Achille l’a ralenti. Quoi qu’il en soit, son voyage devrait selon lui aboutir d’ici fin janvier ou début février, raconte-t-il au magazine Vice.
Détails savoureux, il explique que ce qu’il lui manque le plus depuis qu’il a commencé à marcher, ce sont «les aliments chauds et une bonne douche».
Bref, une fois arrivé à destination, Oskar Klaren envisage de se faire plaisir en voyageant au Maroc en train, après quoi il espère «dénicher» une moto pour revenir à Oslo, histoire de revoir en accéléré toute la distance qu’il aura auparavant parcourue.
D’aucuns diront que financièrement, il faut être riche, vachement débrouillard, ou les deux à la fois. A défaut d’être riche, le suédois a fait appel au financement participatif sur internet (crowdfunding), et a réussi à récolter environ 1.000 euros. «C’est suffisant pour l'instant», dit-il.
D’ailleurs, il raconte que là où il va, il rencontre des gens sympas qui l’invitent gratuitement à manger. «Certaines personnes me disent de me tenir à l'écart des villes et de faire très attention, mais je n’ai rencontré que des gens sympas».
En plus des belles rencontres, parcourir des milliers de km à pied présente un autre intérêt : «vivre en harmonie avec la nature».
« Il y a quelque chose de vraiment particulier dans la vie que je mène actuellement. Dormir dans des champs ouverts et de se réveiller sous des brouillards épais, c'est un peu comme se réveiller dans un conte de fées. Et voilà comment je vis».
Quand ce long voyage touchera à son terme, l’homme de 26 ans souhaite se rendre à Sebta, pour voir de près la clôture grillagée que les immigrants subsahariens tentent désespérément de franchir.
«Je pense que cela est extrêmement dangereux. Un grand nombre de ces personnes y laissent leur vie», commente-t-il.
S’ils le pouvaient, ces migrants feraient volontiers le trajet inverse en marchant, ou même à la nage.
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