L'Oxford Business Group met en avant l'avenir la Bourse de Casablanca

En dépit du ralentissement des transactions boursières, l'entrée du Maroc, en novembre 2013, dans l'indice «marché frontière» pourrait susciter l'intérêt de certains investisseurs recherchés par les responsables de la BVC, indique l'Oxford Business Group, un cabinet d'intelligence économique basé à Londres.  

L'Oxford Business Group met en avant l'avenir la Bourse de Casablanca

Le 14 octobre 2013 à 16h02

Modifié 14 octobre 2013 à 16h02

En dépit du ralentissement des transactions boursières, l'entrée du Maroc, en novembre 2013, dans l'indice «marché frontière» pourrait susciter l'intérêt de certains investisseurs recherchés par les responsables de la BVC, indique l'Oxford Business Group, un cabinet d'intelligence économique basé à Londres.  

La bourse casablancaise, placée désormais dans l'indice MSCI Frontier Market (Marchés frontières) au lieu de l'indice MSCI Emerging Market (marchés émergents), pourrait attirer des flux de capitaux vers un marché boursier qui s'est vu confronté ces dernières années aux effets d'une conjoncture internationale difficile, soulignent les experts de l'OBG dans une analyse qui vient de paraitre.

Et d'ajouter que le Maroc représente un poids de 6,7% dans l'indice du Market Frontier, ce qui donne une plus grande visibilité pour les investisseurs. D'autant plus, les traders tablent sur un afflux d'investissements étrangers, ce qui pourrait aider la place boursière de Casablanca à rattraper la baisse enregistrée par le marché en 2009.

Pour atteindre les objectifs escomptés et booster les transactions boursières, les autorités publiques et celles de la bourse de Casablanca tâchent d'introduire de nouvelles mesures afin de soutenir la bourse et d'en améliorer la liquidité, souligne l'OBG, citant à cet égard un projet de loi autorisant «la vente à découvert» et le projet de création d'un marché de dérivés à la BVC.

Ces mesures visent à doter la bourse de Casablanca d'un cadre règlementaire approprié et flexible lui permettant de relever les défis de la concurrence, précise le cabinet britannique d'études et de conseils.

«En dépit d'un manque de liquidité du marché, ce qui pourrait affecter le développement de nouvelles plateformes sur le court terme, le lancement du marché de dérivés devrait déboucher sur de nouvelles opportunités d'investissement», soutiennent les experts de l'OBG.

La cotation en bourse d'un plus grand nombre d'entreprises pourrait également permettre de consolider le marché boursier au Maroc, ajoute l'étude britannique, mettant en avant les mesures prises par les dirigeants de la BVC pour encourager de nouvelles entreprises à s'y introduire.

L'an dernier, les responsables de la bourse de Casablanca ont rencontré plus de 170 entreprises, dont certaines étaient intéressées par une introduction en bourse, rappelle l'OBG. Un certain nombre de mesures incitatives ont été mises en place, notamment une subvention de la BVC allant jusqu'à 500.000 DH (44.780 euros) pour couvrir les frais liés à l'introduction en bourse, tels que les coûts des conseillers juridiques et financiers.

Selon l'avis des experts de l'OBG, les réformes proposées par les autorités boursières marocaines sont susceptibles de stimuler les activités sur le moyen terme. Fin août, la BVC affichait une baisse de plus de 10% par rapport au début de l'année , l'indice Masi (Morocco All Shares Index), un indice pondéré par la capitalisation boursière composé de 75 entreprises cotées, était en recul de 10,05% par rapport à son niveau au premier janvier, à 8419,04 points. Le Madex, indice composé des valeurs les plus liquides cotées en continu, était en recul de 10,29%, à 6830,53 points.

D'après l'analyse de l'OBG, la bourse casablancaise continue à subir les effets d'un climat économique difficile, au Maroc comme à l'extérieur.

(Avec MAP)


 

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