Plus de 1000 petits agriculteurs ont mis en place des mesures d'adaptation au changement climatique
Plus de 1000 petits agriculteurs ont mis en place des mesures concrètes d'adaptation au changement climatique dans leurs parcelles (semis direct, irrigation d'appoint, collecte des eaux pluviales), et plus de 1500 personnes ont bénéficié de formation dans le domaine, annonce, lundi à Rabat, l'Agence de développement agricole (ADA).
Plus de 1000 petits agriculteurs ont mis en place des mesures d'adaptation au changement climatique
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
admin
Le 8 octobre 2013 à 14h52
Modifié 8 octobre 2013 à 14h52Plus de 1000 petits agriculteurs ont mis en place des mesures concrètes d'adaptation au changement climatique dans leurs parcelles (semis direct, irrigation d'appoint, collecte des eaux pluviales), et plus de 1500 personnes ont bénéficié de formation dans le domaine, annonce, lundi à Rabat, l'Agence de développement agricole (ADA).
Après deux ans de mise en œuvre du Projet d'intégration du changement climatique dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert (PICCPMV), 1400 hectares ont été également semés avec des semences certifiées, dont 900 semés par la technique de semis direct, tandis que la collecte des eaux pluviales a été mise en place sur 760 hectares, et les bonnes pratiques agricoles sur 560 hectares, a informé le chef de service des bailleurs de fonds internationaux à l'ADA, Lehmami Sanae, lors d'un exposé dédié à la présentation des résultats et perspectives du PICCPMV.
Intervenant à l'ouverture de l'atelier, le représentant de l'ADA, Said Fegrouche a souligné que les premières années de mise en œuvre du PICCPMV, en faveur de l'agriculture durable solidaire et des petits agriculteurs, renseignent sur des résultats satisfaisants et permettent d'apporter les réajustement nécessaires.
Dans une intervention similaire, le représentant du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), Firadi Rachid, estime que le projet représente «un grand exemple de coopération entre le département de l'Environnement et le ministère de l'Agriculture» qui intègre les questions climatiques dans la planification stratégique des secteurs agricoles tout en maitrisant les technologies d'adaptation au changement climatique.
De son côté, le représentant de la Banque mondiale (BM), Mohamed Medouar, a relevé que ledit projet vient hisser la résilience de l'économie contre l'impact défavorable du changement climatique qui crée davantage d'écart entre l'agriculture commerciale et celle de subsistance.
Le PICCPMV s'inscrit dans le cadre de la coopération entre le Maroc, la BM et le FEM, avec un don de 4,35 millions USD pour la période 2011-2015.
Ce don prend en charge des composantes complémentaires consistant en l'adoption de mesures d'adaptation au changement climatique lié à la diffusion du progrès génétique, la conservation des eaux et des sols et les bonnes pratiques agricoles par une sélection d'agriculteurs bénéficiaires de 9 projets Pilier II du Plan Maroc Vert, identifiés au niveau de cinq régions ciblées, particulièrement vulnérables au changement climatique, à savoir Chaouia-Ouardigha, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Tadla-Azilal, Doukkala-Abda et Gharb-Chrarda-Beni Hssen.
Le projet servira de catalyseurs pour la dissémination des mesures de résilience dans ces zones avec la perspective d'étendre leur application, tout en l'adaptant, à d'autres régions, pour tirer ainsi le meilleur profit de ses résultats.
Ce projet aidera également les agriculteurs à récolter le meilleur profit de leurs cultures et à contribuer à la sauvegarde des ressources naturelles dans le cadre d'une vision durable et respectueuse de l'environnement.
(Avec MAP)