Première édition éclectique pour les Nuits sonores de Tanger
Expositions d’art, concerts, projections, ateliers pour enfants et marché des créateurs sont prévus jusqu’au dimanche 6 octobre. Le festival lyonnais entend prendre racine à Tanger.
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Jamal Amiar
Le 3 octobre 2013 à 10h35
Modifié 3 octobre 2013 à 10h35Expositions d’art, concerts, projections, ateliers pour enfants et marché des créateurs sont prévus jusqu’au dimanche 6 octobre. Le festival lyonnais entend prendre racine à Tanger.
Né à Lyon en France il y a 11 ans, le festival des Nuits sonores se décentralise à Tanger cette semaine « dans l’objectif d’y revenir pendant plusieurs années encore » selon son directeur Vincent Carry.
Si les Nuits sonores ont déjà tenu des éditions ponctuelles à Barcelone, Zurich, Berlin, Carthage, Yokohama ou Shanghaï au cours de la dernière décennie, c’est la première fois qu’il traverse les frontières françaises avec l’ambition de créer une manifestation jumelle pérenne.
Objectif : « Toucher la jeunesse dynamique »
« L’ambition du festival est de toucher la frange dynamique de la jeunesse marocaine » selon Vincent Carry qui, pour cela, organise l’édition tangéroise sur plusieurs sites urbains dont le musée de la Kasbah, la Cinémathèque, la librairie des Insolites, la galerie Conil et le café Le Salon bleu. L’entrée aux différentes manifestations est gratuite sur présentation d’une invitation à retirer au préalable aux guichets de la Cinémathèque, place du Grand Socco.
Basé à l’origine sur la popularité des musiques électroniques et de la house music, les Nuits sonores se sont peu à peu élargies à d’autres scènes artistiques, notamment musicales. Des groupes locaux dont Magic Tarbouch’ joueront cette semaine à Tanger. L’image et le graphisme sont également intégrés au programme. L’un des objectifs du festival est de créer des rencontres entre artistes et musiciens français et marocains.
Le festival compte également un volet qui devrait intéresser les acteurs culturels marocains et les candidats à l’action culturelle puisque se tiennent dès le jeudi 3 octobre des tables-rondes sur des sujets pratiques sur « comment organiser un festival », « monter et financer son projet culturel » ou la promotion des musiques marocaines actuelles sur le marché européen.
Tous les arts, pour tous les âges
Des ateliers d’initiation pour enfants à la musique, à la photo et au dessin sont programmés pour les samedi 5 et dimanche 6 dans l’après-midi. Un souk ou marché des créateurs est également prévu pendant la durée du festival dans les jardins du musée de la Kasbah.
Les Nuits sonores de Tanger sont financées grâce au soutien de 2 institutions publiques et 2 institutions privées françaises : l’action culturelle internationale de la région Rhône-Alpes, l’Institut français, la Fondation Jardin Majorelle (présidée par Pierre Bergé) et la créatrice de mode Agnès B. Parmi les autres partenaires figurent le ministère marocain de la Culture, la Ville de Lyon, Arte et la Fnac.
Pour Vincent Carry, « le choix de Tanger a été motivé par l’accueil reçu ici par le concept et le projet, et le fait que cette cité soit une magnifique ville de patrimoine. Nous avons aimé ici la relation ancienne, locale et universelle, qu’entretient la ville avec la littérature, le rock et la musique en général ». A Tanger, Vincent Carry a voulu « commencer par un projet petit et bien maîtrisé avec l’objectif de le pérenniser ici pour la première fois en dehors de Lyon ».