HCP : une croissance économique de 5,1% au deuxième trimestre 2013

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) au Maroc, corrigé de variations saisonnières, a été de 5,1% durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,7% le même trimestre de l'année 2012, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).  

HCP : une croissance économique de 5,1% au deuxième trimestre 2013

Le 1 octobre 2013 à 8h59

Modifié 1 octobre 2013 à 8h59

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) au Maroc, corrigé de variations saisonnières, a été de 5,1% durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,7% le même trimestre de l'année 2012, selon le Haut-commissariat au plan (HCP).  

Le PIB nominal a enregistré une hausse de 6,9%, précise le HCP dans une note d'information sur la situation économique au deuxième trimestre 2013, soulignant que la hausse du niveau général des prix a atteint 1,8% en glissement annuel.

L'amélioration de la croissance économique nationale a été soutenue particulièrement par l'important rebondissement de l'activité agricole, conjuguée à l'accroissement notable des revenus nets en provenance du reste du monde qui s'est traduite par une augmentation du revenu national brut disponible et un allégement du besoin de financement de l'économie, explique le HCP.

Ainsi, la valeur ajoutée agricole en volume s'est accrue de 22,8% au lieu d'une baisse de 9,5% le même trimestre de l'année précédente, alors que celle des activités non agricoles a été, en revanche, en ralentissement, avec une croissance de 2,5% au lieu de 4,5%, ajoute la note d'information.

La croissance des activités non agricoles a été affectée par le recul de la valeur ajoutée du secteur secondaire, explique le HCP.

Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 0,6% au lieu d'une hausse de 1,3% durant la même période de l'année précédente.

Ce résultat s'explique par la baisse de la valeur ajoutée de l'activité du bâtiment et travaux publics de 4,6% au lieu d'une hausse de 3,5%, la régression de la valeur ajoutée de l'activité de l'électricité et eau de 0,9% au lieu d'une hausse de 9%, la stagnation de la valeur ajoutée de l'industrie d'extraction au lieu d'une baisse de 5% et la légère croissance de l'activité des industries de transformation de 0,8% au lieu de 1,4%.

De son côté, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché, par contre, une croissance de 4,2% au lieu de 5,9% le même trimestre de l'année 2012.

Ainsi, les postes et télécommunications ont progressé de 11,5% au lieu de 22,4%, les hôtels et restaurants de 5,1% au lieu de 3,9%, les services rendus aux ménages et aux entreprises de 3,5% au lieu de 4,8% et le commerce de 3,7% au lieu de 2,7%.

Pour leur part, les services financiers et assurances ont augmenté de 0,1% au lieu de 6,4%, les services rendus par l'administration publique générale et sécurité sociale de 6,5% au lieu de 6,9% et les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale de 2,5% au lieu de 4,8%.

La demande intérieure contribue de 3,3 points

La demande intérieure a contribué de 3,3 points à la croissance durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,1 points durant la même période de l'année précédente, indique le Haut-commissariat au plan (HCP).

En effet, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 4% durant le deuxième trimestre 2013 au lieu de 2,2% durant la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 2,3 points à la croissance au lieu de 1,3 point.

Pour sa part, la consommation finale des administrations publiques a affiché une hausse de 4,7% au lieu de 7,4%, et sa contribution à la croissance s'est situé à 0,8 point, précise le HCP.

En outre, l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks) a enregistré une hausse de 2,4% au lieu de 4,6% une année auparavant, ajoute la même source.

Parallèlement, les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance de l'ordre de 1,8 point au lieu d'une contribution négative de 0,6 point le même trimestre de l'année précédente.

Dans ce cadre, les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 5,1% au lieu de 1% alors que les importations ont diminué de 0,6% au lieu d'une hausse de 2,5%.

Par ailleurs, le revenu national brut disponible s'est accru de 8,4% au lieu de 2,3% l'année précédente, note le HCP.

Ceci s'explique par la hausse du PIB aux prix courants de 6,9% au lieu de 3,9% et des revenus nets reçus du reste de monde de 47,2% au lieu d'une baisse de 26,3%.

Au plan de financement de l'économie, l'épargne nationale a atteint en conséquence 27,4% du PIB au lieu de 25,4% une année auparavant.

En prenant en considération l'investissement brut qui s'est maintenu à 34,7% par rapport au PIB, le besoin de financement de l'économie nationale s'est allégé pour se situer à 7,3% du PIB au lieu de 9,3% le même trimestre de l'année précédente.

(Avec MAP)


 

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