La FMC réclame le retour à une imposition raisonnable
Les professionnels du secteur des matériaux de construction tirent la sonnette d’alarme. Leurs doléances vont d’une simple révision des taux d’imposition à l’exonération totale. Le sable, le ciment et l’acier sont concernés.
La FMC réclame le retour à une imposition raisonnable
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Nabila Fathi
Le 11 septembre 2013 à 15h04
Modifié 11 septembre 2013 à 15h04Les professionnels du secteur des matériaux de construction tirent la sonnette d’alarme. Leurs doléances vont d’une simple révision des taux d’imposition à l’exonération totale. Le sable, le ciment et l’acier sont concernés.
« Nous ne pouvons plus tolérer qu’à chaque fois que les réserves financières de l’Etat s’amenuisent, le gouvernement décide d’allonger la liste des taxes professionnelles et/ou de les augmenter. C’est inadmissible », proteste David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC). Et d’ajouter : « qu’il s’agisse des taxes sur le sable, l’acier ou le ciment, nous demandons à l’Etat de revenir à niveaux d’imposition raisonnables ».
Concernant le sable, ce syndicat professionnel propose que seul le sable des dunes soit taxé, ce qui induirait une exonération totale du sable de carrières et de dragage. « Le sable des dunes a un coût dérisoire alors que les deux autres variantes ont un coût d’exploitation élevé », précise David Toledano. Et de poursuivre, « à force de pénaliser les producteurs de sable, le marché a fini par être envahi par l’informel. Aussi, cette année, nous avons constaté que les ventes du sable ont beaucoup baissé et c’est le tout-venant qui a pris le relais, ce dernier est un matériel de substitution obtenu notamment en criblant du gravats ».
Au sujet du ciment, la FMC demande un retour à une taxe de 100 DH/tonne. En 2012, cette taxe a connu une augmentation de 50% pour atteindre les 150 DH/tonne. Autre exigence : « La gestion des fonds qui profitent d’une contribution conséquente de la part des professionnels des matériaux de construction, est à revoir. Elle doit se faire d’une manière plus transparente qui implique les professionnels du secteur». Référence faite à deux comptes spéciaux : le fonds spécial routier et le fonds de solidarité pour l’Habitat, créé en 2002 pour subventionner l’habitat social et contribuer à la résorption des bidonvilles et de l’habitat insalubre.
Quid de l’acier ? « Dans cette branche, la taxe est très mal recouverte. Très peu d’importateurs la paie. Les problèmes liés à la sous-facturation n’arrangent en rien les choses. En pénalisant davantage les entreprises structurées, l’Etat ne fait qu’aggraver une situation de crise, devenue d’ores et déjà structurelle », déplore David Toledano.
La solution ? « Soit exonérer tous les intervenants, soit assujettir les importateurs d’acier à une taxe supplémentaire », propose le président de la FMC.
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