L’boulevard fait son retour après deux années d’absence
Concerts de Rock, compétitions de sports extrêmes, théâtre de rue... La quatorzième édition du festival L'boulevard se tiendra du 19 au 22 septembre au stade du COC et sera précédée d’un premier événement du 13 au 15 septembre aux anciens Abattoirs de Casablanca.
L’boulevard fait son retour après deux années d’absence
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Hamza Mekouar
Le 12 août 2013 à 15h36
Modifié 12 août 2013 à 15h36Concerts de Rock, compétitions de sports extrêmes, théâtre de rue... La quatorzième édition du festival L'boulevard se tiendra du 19 au 22 septembre au stade du COC et sera précédée d’un premier événement du 13 au 15 septembre aux anciens Abattoirs de Casablanca.
Le premier événement, celui des anciens abattoirs, est un tremplin qui mettra en compétition de jeunes musiciens marocains dans trois catégories (fusion, hip hop et rock/métal).
Les festivités proprement dites se tiendront du 19 au 22 septembre au stade du COC et verront la participation de Rachid Taha, les jeunes Britanniques Breed of Burden, Bob Maghreb, Didier Awadi, Hanggai, Aziz Sahmaoui et son groupe «University of Gnaoua» et d’autres encore.
Au programme également, des taggers vont investir la médina pour réaliser des fresques monumentales. En marge du festival, des séances d’improvisation théâtrale ainsi qu’une compétition de sports extrêmes auront lieu aux anciens abattoirs.
Bref, cette quatorzième édition s’annonce prometteuse.
«10 jours de festivités, concerts de Rock, fresques monumentales à la médina, compétitions de skateboard, théâtre, théâtre de rue. Niveau fréquentations, on compte attirer 120 000 festivaliers pour tout le festival» nous détaille Mohamed Merhari, dit Momo, coorganisateur du festival avec Hicham Bahou.
Pour ce qui est de l’annulation des éditions de 2011 et 2012, Mohamed Merhari évoque un manque de fonds et de temps: «L’année dernière, nous avions un problème de financement mais aussi de temps. Comme nous avions fait énormément de projets, nous n’avions pas eu le temps de faire l’boulevard; mais c’est vrai que les sponsors n’ont pas suivi, c’est pourquoi on a préféré ne rien faire plutôt que de faire un travail bâclé, par contre cette année nous avons pris notre temps». Côté financement, cette édition est sponsorisée par Inwi, opérateur avec qui l’boulvard a signé il y a deux ans.
Pour cette édition, le festival a fait appel à une large palette d’artistes venant d’horizons musicaux différents.
«Comme d’habitude, il y aura des têtes d’affiches, mais aussi quelques découvertes. C’est un peu notre mission, programmer des choses que les autres n’osent pas programmer. Le plus grand rappeur d’Afrique de l’ouest sera de la partie, il s’agit de Didier Awadi. Sinon Rachid Taha qui est très en forme en ce moment fera une belle clôture. Il présentera son dernier album mais aussi ses titres cultes. Il y aura aussi Dark trankility, un des groupes de métal les plus connus au monde. Mais y a aussi des découvertes, et beaucoup de groupes marocains. Lazywall, qui est pour moi le meilleur groupe de Rock marocain, Bob Maghreb qui interprète Bob Marley avec des instruments marocains. On a aussi fait un partenariat avec le plus grand tremplin musical des pays bas».
Pour Hicham Bahou, co-fondateur du festival, l’boulevard est tout sauf un festival qui dure quelques jours ou un simple événement, mais l’aboutissement d’une action qui dure toute l’année.
«Depuis 1999, on essaye d’ouvrir des portes aux jeunes formations, par exemple en mettant à leur disposition des salles de répétitions, en les médiatisant, en faisant leur promo, selon nos moyens. Notre festival, c’est un peu la synthèse de notre année. On y retrouve nos découvertes, nos connexions et les résidences artistiques que nous avons faites. Nous voulons créer des actions durables».
Créé en 1999, le festival l’boulevard est devenu au fil des années un événement incontournable dans la scène artistique marocaine. L’association organisatrice, l’EAC-L’Boulevart, a depuis 2011 ouvert le «centre de musiques actuelles» Boultek au Technopark. Le centre compte des studios de répétition, un studio d’enregistrement, et lance prochainement une web-radio. En 2009, l’association a reçu un chèque de 2 millions de DH de la part du roi Mohammed VI.
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