La FAO appelle à intégrer les petits exploitants agricoles aux marchés
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis l'accent sur la nécessité de reconnaitre la grande diversité des petits exploitants pour mieux les relier aux marchés.
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MAP
Le 4 juillet 2013 à 11h20
Modifié 4 juillet 2013 à 11h20L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis l'accent sur la nécessité de reconnaitre la grande diversité des petits exploitants pour mieux les relier aux marchés.
Dans un nouveau rapport, l'organisation appelle ainsi à nuancer les politiques pour accroître la production des petits exploitants agricoles en les intégrant aux marchés.
«Cela exige de mieux connaître les ménages agricoles individuels et les contraintes auxquelles ceux-ci sont soumis, afin de mieux cibler les investissements et l'appui aux politiques et garantir ainsi la vente de leurs excédents de récolte», précise la même source.
«Les petits agriculteurs ont besoin d'être mieux intégrés aux marchés pour réduire la faim et la pauvreté», a affirmé David Hallam, directeur de la division du commerce et des marchés de la FAO, en soulignant que «ce n'est que grâce à une meilleure intégration et à des filières plus solidaires qu'ils adopteront les nouvelles technologies requises pour accroître la productivité».
Pour ce responsable, «les interventions de politique visant à encourager l'essor de la production des petites exploitations pour la vente sur les marchés doivent mieux tenir compte de l'hétérogénéité des ménages agricoles».
Les agriculteurs «n'investiront pas plus de temps, d'argent, ni d'énergie pour produire plus si leurs excédents sont gaspillés, faute d'infrastructures de stockage ou de transport, voire l'absence de marchés à distance raisonnable», a-t-il fait remarquer. «Ils ne peuvent se permettre de courir le risque de dépenser de l'argent pour produire davantage pour rien».
Selon le rapport, la petite agriculture constitue la principale source de nourriture dans le monde en développement. Elle représente 80% des aliments consommés dans de nombreux pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie.
«Les petits agriculteurs et les petites exploitations familiales doivent par conséquent être au cœur d'un processus de développement intégré et leur contribution est cruciale pour la sécurité alimentaire», souligne-t-il.
Le rapport recommande, à cet égard, que le secteur public et les partenaires de développement international puissent jouer un rôle prépondérant de modérateurs entre les différents acteurs du public, du privé et de la société civile, en défendant ce qui est dans le meilleur intérêt des petites exploitations agricoles tout en encourageant l'essor des marchés.
Etant donné les limites du secteur public dans de nombreux pays en développement et les réductions de l'aide étrangère au développement, les investissements directs étrangers (IDE) sont également considérés comme une source potentielle de financement. Ce type d'investissement peut revêtir diverses formes, sans se limiter aux acquisitions foncières très controversées. Il devrait garantir une utilisation durable et équitable des terres tout en renforçant la sécurité alimentaire des populations autochtones, conclut-il.
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