Betty, Lotfi, Fadwa, Mina, l’Colonel ou encore Mme Tayfourdont, les figures restées inconnues durant une semaine, sont désormais connues de tous. Il s’agit des personnages de Mina, une production 100% marocaine.

Le reveal s’est fait hier soir dimanche sur les réseaux sociaux tout en gardant un esprit de street marketing à travers un tag géant sur le mur de la place Verdun à Casablanca.  Les personnages tant attendus sont campés par des visages familiers de la scène marocaine comme Zineb Smaiki ou Miloud El Habachi.

Medi1 TV sort du lot

D'autres séries, qui verront le jour à l’aube du ramadan, ont adopté une communication standard. Medi1 TV a choisi de se distinguer.

La chaîne veut se différencier, communiquer d’une manière plus jeune et faire du buzz. La stratégie de teasing dans le digital pour une série télévisée, initié par Digital ARTS, est une première.

Elle a suscité la curiosité, interagi avec les futurs téléspectateurs au sein d’une communauté et rendu la série « attendue » et non pas « à découvrir. »

La page Facebook chkoun hadou a titillé la curiosité de près de 16.500 fans en une semaine, tentant de deviner les personnages cachés en commentaire ou en inbox. En plus, un jeu concours par tirage au sort (10 chèques cadeaux d'une valeur de 2.000 dirhams) sur la même page incitant les internautes à reconnaître les futurs acteurs n’a fait que raviver l’impatience des curieux.  

En effet, il y a une semaine, Rabat, Casablanca, Tanger, Marrakech, Fès et Meknès ont vu s’afficher dans des endroits inattendus des messages pour le moins mystérieux, portant sur des personnages inconnus. Ces derniers ont été évoqués dans 4 vidéos tournées sur le mode de « la toute dernière rumeur » (tberguigua f miktha). Commérages, ruses en tous genres, situations burlesques... Tout y passe. C’est le cœur de la série.

Pour faire le buzz, ces vidéos-teasing ont été tournées par des comédiens influents dans la web vidéo à l’exemple des dénommés Sa3er man ou Cha3kouk.

La série se présente comme un journal intime de Mina, qu’elle partage avec sa sœur, qui vit a? l’étranger, par le biais d’une webcam. Elle lui raconte sa vie, ses pensées et surtout la vie des autres. Mina relate ainsi le quotidien de ces familles qui s’adonnent au tberguig (ragot) entre eux, devenu leur sport national par excellence pour meubler leur vie souvent monotone.

Il reste à Mina de se montrer à la hauteur de ce teasing alimenté, attractif et qui a suscité de nombreuses attentes.