L'énergie appelée nette est l'ensemble des quantités d'énergie mises à la disposition de la consommation nationale (productions nettes thermique et hydraulique + auto production + importation et exportation) et qui ont été consommées, d'une part, par les usagers, et d'autre part, par les pertes dans les réseaux de transport et de distribution.

Ce ralentissement est imputable, essentiellement, à une baisse de 17,6% de la production privée d'électricité, après une hausse de 11% l'année passée, explique le ministère dans sa note de conjoncture énergétique du mois de mai.

Généralement, la production nette totale de l'Office national de l'eau et de l'électricité s'est améliorée de 8,7%, s'expliquant par un raffermissement de la production de l'énergie électrique d'origine hydraulique (+135,2%) et par une consolidation de l'ordre de 38% du solde des échanges d'énergie électrique entre le Maroc, l'Algérie et l'Espagne.

S'agissant des ventes d'électricité, elles ont enregistré un léger recul de 1,1% comparativement au mois de février 2012, précise la note publiée sur le site électronique du ministère.

Pour sa part, l'activité du groupe Office chérifien des phosphates a progressé, à fin février 2013, de 13,1% au niveau de la production des dérivés de phosphate, tirée à la fois par une augmentation de la production d'acide phosphorique (+29,2%), et par l'orientation positive de la production des engrais (+2,1%).

De son côté, la production de phosphate roche «s'est favorablement comportée», marquant une hausse de 3,7% en glissement annuel. En revanche, le chiffre d'affaires à l'export du groupe a accusé un repli de 18% pour atteindre 8,7 milliards de DH à fin mars 2013, dû à un effet prix plus important que l'effet volume, relève la même source.

Les importations des produits énergétiques ont totalisé plus de 21,47 milliards de DH durant le premier trimestre 2013, en recul de 12,6% par rapport à la même période de 2012, selon le ministère.

Les dernières statistiques arrêtées à fin mars 2013 laissent paraître une baisse de 11,35% de la facture énergétique nette. Cette régression s'explique essentiellement par la diminution des valeurs des exportations et des importations qui sont de l'ordre de 27,07% et de 12,6% respectivement.