Souveraineté numérique en Afrique : Huawei déploie des solutions pour améliorer la cyber-résilience du continent
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Le 29 juin 2022 à 14h23
Depuis plusieurs années, les technologies de l’information et de la communication (TIC) explosent en Afrique. Un levier de croissance énorme qui, cependant, n’est pas sans risques. Huawei vous explique comment les contourner.
L’expansion fulgurante des TIC sur le continent africain entraîne dans son sillage une hausse notable de la cybercriminalité, compte tenu du fait que le cyberspace s’affranchit des frontières en devenant de plus en plus ouvert et interconnecté.
Si la souveraineté numérique et la protection des données représentent sans conteste une opportunité à saisir pour l’Afrique, la cybersécurité s’impose comme une composante indispensable pour atteindre ce double objectif, dans chaque projet de transformation digitale et de migration vers le numérique.
En tant que leader dans les domaines des télécommunications et des solutions TIC, Huawei œuvre, en étroite collaboration avec ses partenaires et les autorités de réglementation des télécommunications, pour garantir à l’Afrique une transition vers le numérique en toute sécurité.
La cybercriminalité, une activité en hausse depuis la pandémie
Voici quelques données qui témoignent du lourd impact de la cybercriminalité en Afrique : les pertes dues à cette activité criminelle étaient estimées à 4 milliards de dollars en 2021. Le Forum économique mondial a lui-même répertorié les risques liés à la cybersécurité dans le top 3 des menaces économiques dans le monde en 2022.
Plus encore, voici l’exemple du Maroc : en ces temps de crise sanitaire, le Royaume a enregistré une hausse significative des cyberattaques, à hauteur de 50% ! Pas moins de 13 millions d’attaques y ont été recensées entre avril et juin 2020, période d’utilisation massive du digital suite à la propagation de la pandémie et à l’instauration d’un confinement.
Selon une récente étude menée auprès de 211 grandes entreprises basées dans 11 pays d’Afrique francophone, publiée par le cabinet de conseil Deloitte, 40% d’entre elles ont connu « une augmentation du nombre d’incidents » depuis 2020.
Sans surprise, la pandémie de Covid-19 et la mise en place, massive, du télétravail, sont à l’origine de cette recrudescence. Les salariés travaillant depuis chez eux ne bénéficient pas, en effet, du même niveau de mesures de protection et de dissuasion qu’un environnement de travail peut assurer. La distanciation sociale a par ailleurs impulsé un recours systématique aux systèmes d’information, le but étant alors de permettre aux organisations de continuer à fonctionner, ce qui en contrepartie a affaibli leurs capacités défensives de celle-ci. Les acteurs malveillants du cyberspace ont, quant à eux, tiré profit de cette désorganisation, faisant preuve de malversations en tout genre pour atteindre leurs objectifs néfastes.
Des cyberattaques de plus en plus sophistiquées
L’Afrique est particulièrement exposée à ces cyberattaques. Trois raisons à cela : la faiblesse des infrastructures ; le manque de compétences et de connaissances ; l’absence de sensibilisation des entreprises et des usagers.
Les attaques perpétrées sont aujourd’hui le fait d’individus bien rodés aux techniques de malveillance informatique, mais aussi d’entités parfaitement structurées. La menace n’est donc que plus difficile à contenir et les entreprises n’ayant pas suffisamment investi dans le renforcement de la sécurité des systèmes informatiques en sont les premières victimes.
Selon les données recueillies par Interpol, les menaces les plus prééminentes sont les suivantes : les escroqueries et les extorsions en ligne, les escroqueries aux faux ordres de virement et les attaques sur des infrastructures essentielles, notamment dans le secteur de la santé, bancaire et celui des télécoms. Les menaces de la cybersécurité concernent pratiquement tous les secteurs.
Une stratégie de gouvernance et de résilience doit impérativement être mise en place pour faire face au changements et défis en matière de cybersécurité. L’objectif principal est de prévenir les menaces cyber à travers divers leviers stratégiques. En voici quelques-uns :
1. La mise en place de programmes de sensibilisation et de formation de nouvelles compétences dans le domaine des TIC et celui de la cybersécurité
Huawei encourage vivement la formation de nouvelles compétences dans le domaine de la cybersécurité. Pour cela, il lance l’initiative « Seeds for the future ». Elle a pour but de sélectionner les meilleurs talents intéressés par les nouvelles technologies pour leur fournir une formation sur-mesure dans le domaine des TIC, et plus récemment, dans celui de la cybersécurité.
L’engagement de Huawei pour la formation locale a pour objectif de faire émerger des experts nationaux. Ils représenteront la force numérique africaine de demain pouvant assurer la cybersécurité du continent.
2. Le renforcement des dispositions des politiques, des traités et des lois pour lutter contre le cyber-malfaiteurs ainsi que la conformité aux normes et standards internationaux tels que NESAS/SCAS.
Huawei s’engage en faveur de l’élaboration et de la mise en œuvre complète d’un système mondial et collaboratif d’assurance de la cybersécurité. Il s’agit de l’une des principales stratégies de l'entreprise.
Le groupe Huawei travaille en collaboration avec les gouvernements, les clients et les partenaires, de manière ouverte et transparente pour relever les défis de la cybersécurité. Pour y parvenir, Huawei actionne deux principaux leviers :
- La promotion de l’instauration d’une réglementation vis-à-vis de la souveraineté numérique à destination des professionnels du secteur.
- Avec l’ouverture, en mars 2019, d’un centre de transparence sur la cybersécurité à Bruxelles, Huawei a souhaité renouveler son engagement auprès des gouvernements et des institutions régionales et continentales, pour que l'Afrique numérique puisse se développer en toute sécurité. Ce centre a deux principales fonctions : présenter les pratiques de cybersécurité de bout en bout de Huawei, depuis les stratégies et la chaîne d’approvisionnement jusqu’à la R&D, et faciliter la communication entre Huawei et les principales parties prenantes sur les stratégies de cybersécurité. Ce centre permet également de mettre en relation les services de Huawei avec ceux des régulateurs, les opérateurs téléphoniques, mais aussi tous les spécialistes et experts de la cybersécurité.
3. Favoriser le déploiement des technologies à l’échelle nationale pour renforcer la défense cyber.
Ceci peut se faire à travers la sécurisation des données grâce à la construction de data centers en Afrique. Objectif : encourager les États africains à affirmer leur souveraineté numérique sur les données les concernant.
Dans ce contexte, il est ainsi plus que jamais opportun que le continent se dote de ses propres centres de données, afin d’affirmer pleinement son autonomie stratégique sur la scène internationale.
Huawei accorde la première priorité à la cybersécurité et à la protection des données à caractère privé, dans tout ce qu’il entreprend, et alloue suffisamment de ressources qualifiées pour assurer la mise en place de sa stratégie de cybersécurité de bout en bout. Au cours des trente dernières années, Huawei a construit plus de 3 milliards de personnes dans 170 pays et régions, et a pu capitaliser une solide expérience en matière de la cybersécurité à travers des meilleures pratiques d’assurance de la cybersécurité à ses clients à travers le monde entier.
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