Les prix, répartis en trois catégories -Faras, Trésors du Maroc, et Sport et vitalité- ont permis de récompenser les photographes dont les œuvres ont le mieux incarné la thématique du concours.

Le thème de cette année, "Maroc : Patrimoine Vivant", est, selon les organisateurs, une invitation à explorer et à célébrer le riche héritage culturel, historique et naturel du Royaume.

À travers les photographies exposées, le Grand Prix de la Photographie cherche à capter l’essence de ce patrimoine unique, qu’il s’agisse des traditions équestres représentées par Faras, des paysages et coutumes culturelles avec Trésors du Maroc, ou de l'énergie dynamique illustrée par Sport et vitalité, peut-on lire dans un communiqué.

Cette exposition, accessible au public du 25 octobre au 15 novembre, se déroule au Palais de Justice, qui devient pour l’occasion un espace de rencontre entre tradition et modernité. L’exposition, ouverte du lundi au vendredi de 11H à 17H, rassemble les 50 photographies les plus spectaculaires sélectionnées parmi des centaines de soumissions reçues.

Voici la liste des lauréats du 1er prix :

- Faras : Olivier Unia (30.000 DH) - Sa photographie d'un cheval se cabrant majestueusement évoque la force brute et la liberté, tout en mettant en lumière le courage et la tradition de la Tbourida. Les contrastes saisissants de l'image amplifient l’intensité de ce moment unique, capturant à la fois la beauté et le danger inhérents à cette pratique ancestrale, décrit la même source.

- Trésors du Maroc : Abdelhadi Azrhirh (30.000 DH) - Un hommage visuel à la tradition de Boujloud, l'image d'Azrhirh est une célébration de la connexion profonde entre l'homme et la nature, représentée à travers des textures riches et une mise en scène théâtrale, offrant un aperçu énigmatique et puissant des rituels culturels marocains.

- Sport et vitalité : Chorrib Issam (30.000 DH) - Un portrait captivant d'un jeune boxeur en pleine concentration, illustrant la détermination et la persévérance. Avec une composition minimaliste et un éclairage subtil, la photographie capte l’essence du défi sportif, soulignant la pureté de l’effort et la passion brute.

Lauréats du 2e prix :

- Faras : Sefiaoui Younes (5.000 DH) - Une scène puissante en noir et blanc montrant des cavaliers alignés à Sidi Bettach, symbole de la discipline et de l'attente avant la démonstration de force collective, traduisant la patience et la minutie de la préparation.

- Trésors du Maroc : Mohamed Louane (5.000 DH) - Un panorama époustouflant de montagnes s'étendant à l'infini, capturant la sérénité et la splendeur de la nature marocaine. Les nuances délicates et les contrastes subtils créent une profondeur envoûtante, symbolisant l’immensité des paysages marocains.

- Sport et vitalité : Mohamed Raid (5.000 DH) - Une scène émouvante d'un match de football improvisé sur les sables de Bin El Ouidane, symbolisant la résilience et la passion des enfants face à un environnement difficile. La photographie souligne la force de la vitalité humaine même dans les conditions les plus austères.

"Nous avons réussi à rassembler des participants des 12 régions du Maroc. Avec 1.837 inscriptions, nous avons reçu des œuvres de photographes amateurs et professionnels, chacun apportant sa vision unique de notre patrimoine. La répartition par âge, avec 61,6 % de participants âgés de 18 à 30 ans, et des représentations intergénérationnelles allant de moins de 18 ans à plus de 60 ans, montre une belle diversité. Ce concours est une célébration nationale de la photographie, où chaque région et chaque génération peut se faire entendre. La participation féminine croissante, représentant 30,3 %, est également un signal fort de l’engagement de toutes et tous", a déclaré Darem Bouchentouf, président du jury et fondateur du Grand Prix de la photographie.

Le jury du "Grand Prix de Photographie" est constitué de personnalités éminentes de l'univers de l'image et de la création visuelle. Présidé par Darem Bouchentouf, le jury comprend  l'actrice Meryem Zaimi , le réalisateur Mohammed Achaour, le journaliste M’hamed Bhiri et l'experte en relations presse et médias Sana Smyej.