Les chambres professionnelles du cinéma dénoncent le “déclin" du secteur et leur "exclusion” dans la prise de décision
Dans un communiqué signé par les principales chambres professionnelles, les professionnels appellent au dialogue avec les autorités de tutelle et citent les "acquis obtenus sous les gouvernements précédents".
Les chambres professionnelles du cinéma dénoncent le “déclin" du secteur et leur "exclusion” dans la prise de décision
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Rédaction Medias24
Le 29 mars 2024 à 14h37
Modifié 29 mars 2024 à 14h37Dans un communiqué signé par les principales chambres professionnelles, les professionnels appellent au dialogue avec les autorités de tutelle et citent les "acquis obtenus sous les gouvernements précédents".
Voici le texte du communiqué diffusé jeudi 28 mars 2024 :
"Face aux évolutions préoccupantes qui ont impacté négativement le secteur cinématographique, freiné les ambitions et les aspirations des professionnels et causé des tensions malsaines, les présidents des chambres professionnelles ont tenu une réunion à Casablanca, le 26 mars 2024, pour échanger leurs points de vue et prendre les décisions nécessaires, pour faire face à cette crise.
"Ont pris part à cette réunion les présidents des chambres professionnelles majeurs du secteur, dont le président de la Chambre Marocaine des Producteurs de Films, de l'Union des Réalisateurs et Auteurs Marocains, de la Chambre Nationale des Producteurs de Films, de la Coalition Marocaine des Professionnels de l’Audiovisuel, de la Chambre Marocaine pour la Renaissance du Cinéma et de l’Audiovisuel, de la Chambre Marocaine des Techniciens de Films, et de la Chambre Marocaine des Salles de Cinéma.
"Lors de cette réunion, les participants ont exprimé leur profond regret, face au déclin du secteur par rapport aux acquis obtenus sous les gouvernements précédents, en plus de l’exclusion des professionnels dans la prise des décisions, le retard dans la mise en œuvre des promesses faites aux professionnels, notamment celles liées aux textes juridiques et réglementaires organisant l’activité cinématographique, validés ensemble en 2023.
"Ces faits et d’autres ont contribué, aux yeux des présidents des chambres, à la fragilisation de la confiance entre les professionnels, d’une part, et les départements de tutelle, d’autre part ; causant par ailleurs, une diminution de l'autonomie décisionnelle du centre Cinématographique Marocain.
"En conclusion, les présidents des chambres ont exprimé leur espoir de surmonter cette crise préoccupante, en ouvrant des canaux de dialogue sérieux, responsable et fructueux avec le département de tutelle, selon un calendrier qui tient compte du temps imparti au gouvernement, par rapport à son mandat politique, afin de parvenir à dénouer les problèmes et les enjeux majeurs du secteur. Cette démarche devra se faire, conformément aux références constitutionnelles et juridiques de notre pays et aux orientations royales, parvenues dans sa lettre adressée aux participants aux travaux de la Conférence Nationale National sur le cinéma, organisée en 2012.
"Les participants ont formulé, par ailleurs, leur volonté à contribuer au développement des mécanismes et procédures nécessaires au développement et à la bonne gouvernance du secteur, tout en se réservant leur droit, en cas de léthargie, d'utiliser les voies légales pour réaffirmer leur droit à participer activement à la réforme du secteur."
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!